Longtemps dans l’ombre de son coéquipier Etienne Mattler, ou du premier buteur de la Coupe du monde Lucien Laurent, André Maschinot mérite d’avoir son portrait. Et pas seulement pour ses deux buts marqués contre le Mexique en 1930, le premier doublé mondial.
Un nom sur un maillot
931 joueurs ont porté au moins une fois le maillot de l’équipe de France. De Jurietti, dont la carrière internationale a duré 8 secondes, à Lilian Thuram, qui a joué plus de 194 heures, tous ont une histoire qui mérite d’être racontée, ainsi que celle de quelques illustres adversaires. Retrouvez dans cette rubrique des portraits individuels ou collectifs, avec des statistiques inédites.
Les premiers Bleus : Julien et Victor Denis, frères interchangeables
S’ils ne cumulent que trois sélections à eux deux, les frères Denis présentent une autre particularité : ils ont été les acteurs du premier remplacement de l’histoire de l’équipe de France, en mai 1908. Et il faudra attendre 2022 pour voir un frère en remplacer un autre, avec Théo et Lucas Hernandez.
Les premiers Bleus : Jacques Davy, un hockeyeur par défaut
Sélectionné pour le premier match de l’équipe de France grâce au forfait de Pierre Allemane, international en hockey sur gazon dix ans plus tard, oublié des archives pendant près d’un siècle, Jacques Davy ne faisait rien comme tout le monde.
Griezmann, Zidane, Platini, Kopa : stats croisées
Les quatre grands du football français ont joué à des périodes bien différentes (sur une amplitude de 70 ans) mais à des postes finalement assez proches. Tous étaient à la fois buteurs et passeurs, et brillaient quand le niveau s’élevait.
Antonín Panenka, Tchèque in blue
Au cours de sa carrière, entre 1973 et 1982, le Tchécoslovaque Antonín Panenka a souvent contrarié l’équipe de France avec ses lourdes frappes, ses légendaires penalties et cette manie d’égaliser en fin de rencontre. Il est aussi involontairement à l’origine du carré magique.
Les premiers Bleus : Sadi Dastarac, à bout de souffle
Aussi prénommé Centulle, Marie et Louis, Sadi Dastarac n’a fait qu’un passage éclair en sélection, lors des JO de 1908 à Londres. Demi droit rapide doté d’un shoot puissant, il connaît une carrière très brève puisqu’il meurt à 22 ans, mais pas sur un terrain de rugby comme on le lit souvent.