Récits de grands matchs avec à chaque fois le contexte historique, le récit du match, l’action souvenir décryptée, l’adversaire à surveiller, le Bleu du match, la petite phrase et la fin de l’histoire. Les articles sont mis en ligne à la date anniversaire du match. Et aussi l’histoire des oppositions entre la France et un adversaire racontée match par match.
C’est au jour de l’an 1911 que les équipes de France et de Hongrie se sont rencontrées pour la première fois. C’était à Maisons-Alfort, en région parisienne, au stade de Charentonneau.
C’est le 15 mars 1931 que l’équipe de France affronte pour la première fois celle d’Allemagne. Il aura fallu attendre de longues années pour voir cette opposition prendre forme.
En ce printemps 1921, l’équipe de France bat enfin celle d’Angleterre lors de la huitième confrontation entre les deux nations. Au-delà de l’exploit sportif, cette victoire a un goût particulier puisqu’elle coïncide avec le centenaire de la mort de Napoléon.
Après trois défaites consécutives, la jeune équipe de France remporte le premier match de son histoire sur terrain adverse, à Bruxelles contre la Belgique (2-1). Le compte rendu dans L’Auto est signé Fernand Canelle, défenseur des Tricolores.
Entre des Belges motivés par la troisième place et qui alignent leur équipe-type, et des Bleus qui font jouer les coiffeurs, on n’attend pas grand chose de cette petite finale. On a tort, car il va y avoir six buts, et Bernard Genghini va donner beaucoup de regrets.
Aussi frustrant que la finale de 2016 contre le Portugal et aussi inéluctable que le quart de finale 2014 à Rio, ce match signe la fin de la génération 82-86, celle de Platini, Giresse, Bossis, Rocheteau et Tigana. Elle ne sera jamais championne du monde.
