Avec un patronyme écrit de trois manières différentes et deux prénoms dont l’un ne figure pas dans son état-civil, Henri Vascout est un exemple de casse-tête généalogique. Et mieux valait pour le corps arbitral ne pas contrarier sa mère...
Les premiers Bleus
Voici une série consacrée aux anciens internationaux tellement oubliés, voire même inconnus, qu’ils n’ont longtemps été que des noms figurant sèchement sur des listes, suivis de leur nombre de sélections. L’objectif de ces articles biographiques signés Pierre Cazal sera de faire le point sur ce que l’on sait, grâce notamment aux archives de presse désormais accessibles, de ces Bleus d’antan : ceux de l’USFSA d’abord (1904-1908) en 2023, puis ceux du CFI (1908-1914) en 2024, et ainsi de suite.
Les premiers Bleus : Henri Bellocq, l’hypothèse alsacienne
International entre 1909 et 1911, Henri Bellocq a mystérieusement disparu pendant la Première Guerre mondiale. Pas disparu au sens de tué, mais au sens d’introuvable. A-t-il déserté ? Voici une autre hypothèse.
Les premiers Bleus : Henri Mouton et Auguste Tousset
L’un était trapu, gueulard et spécialiste de la charge sur le gardien adverse. L’autre, pas vraiment habile, a quand même été le premier buteur français contre l’Angleterre, où il avait fait le onzième au dernier moment.
Les premiers Bleus : Daniel Mercier et Maurice Meunier
Les deux pensionnaires de l’Etoile des Deux Lacs n’ont laissé que peu de traces dans l’histoire de l’équipe de France, hormis trois sélections en 1910 pour Daniel Mercier, tué au front en août 1914, et une en 1909 pour Maurice Meunier.
Les premiers Bleus : Gaston Brébion, dont le frère s’appelait Gilbert
Encore une modification à faire dans les archives de l’équipe de France : le défenseur Brébion, une sélection en 1909 contre l’Angleterre, ne se prénommait pas Gilbert (son jeune frère, né neuf ans avant lui) mais bien Gaston.
Les premiers Bleus : Simon Sollier, le prénom retrouvé
Longtemps privé de prénom dans les archives de presse, puis baptisé par erreur André et considéré comme mort à la guerre, Simon Sollier (5 sélections entre 1909 et 1911) est désormais correctement identifié après de minutieuses recherches.