C’est l’un des nombreux éphémères de l’équipe de France, à une époque où cette dernière brassait allègrement les joueurs. Prénommé à tort Ursule, ce fils de batelier sur l’Escaut est né en Belgique avant de jouer à Lille et de subir la pire défaite de l’histoire des Bleus.
Les premiers Bleus
Voici une série consacrée aux anciens internationaux tellement oubliés, voire même inconnus, qu’ils n’ont longtemps été que des noms figurant sèchement sur des listes, suivis de leur nombre de sélections. L’objectif de ces articles biographiques signés Pierre Cazal sera de faire le point sur ce que l’on sait, grâce notamment aux archives de presse désormais accessibles, de ces Bleus d’antan : ceux de l’USFSA d’abord (1904-1908) en 2023, puis ceux du CFI (1908-1914) en 2024, et ainsi de suite.
Les premiers Bleus : Emile Dusart, le vingt-quatrième homme
C’est l’un des trop nombreux internationaux français fauchés par la Première Guerre mondiale, et pourtant, Emile Dusart a longtemps été exclu de cette liste à cause d’une confusion avec un homonyme, un de plus.
Les premiers Bleus : Joseph Verlet, un poloïste taillé comme un rugbyman
Auteur du tout premier pénalty de l’histoire de l’équipe de France en 1908, Joseph Verlet a aussi pratiqué le water-polo à un haut niveau. En sélection, il était chargé de faire le ménage devant son gardien grâce à un physique de déménageur.
Les premiers Bleus : Jules Verbrugge, vrai-faux benjamin
Ailier de poche plutôt individualiste, il a longtemps été considéré comme le plus jeune joueur de l’histoire de l’équipe de France, à cause d’une confusion avec un homonyme, Julien Verbrugghe. Voici son histoire.
Les premiers Bleus : Maurice Vandendriessche, un franco-belge aux antipodes
Maurice Vandendriessche est un cas particulier dans le football français : international à deux reprises en 1908, il refuse la troisième sélection parce qu’il a choisi la nationalité belge… avant d’émigrer en Australie !
Les premiers Bleus : Maurice Tilliette, né de parents inconnus
Le cinquième gardien de l’histoire de l’équipe de France a une histoire étonnante puisque son père l’a reconnu alors qu’il avait 14 ans, et sa mère dix ans plus tard. Il s’est reconverti dans la ferblanterie et dans la fabrication de boîtes de sardines illustrées.