Bien peu d’internationaux sont devenus des dirigeants, de club et plus encore de fédérations, comme si les fonctions étaient incompatibles. En France, on pense à Michel Platini, mais avant lui ? Il y eut Paul Nicolas, et surtout Georges Bayrou.
Les premiers Bleus
Voici une série consacrée aux anciens internationaux tellement oubliés, voire même inconnus, qu’ils n’ont longtemps été que des noms figurant sèchement sur des listes, suivis de leur nombre de sélections. L’objectif de ces articles biographiques signés Pierre Cazal sera de faire le point sur ce que l’on sait, grâce notamment aux archives de presse désormais accessibles, de ces Bleus d’antan : ceux de l’USFSA d’abord (1904-1908) en 2023, puis ceux du CFI (1908-1914) en 2024, et ainsi de suite.
Les premiers Bleus : la courte et tumultueuse vie de Zacharie Baton
Le troisième gardien de l’histoire de l’équipe de France est mort à seulement 38 ans, mais sa vie aura été bien remplie. A la fin de sa carrière, il s’est reconverti joueur de champ, puis a combattu à la Grande Guerre où il a perdu son bras gauche avant d’intégrer le ministère des Finances.
Les premiers Bleus : Georges-Henri Albert, de l’ombre à Londres
Longtemps cantonné au statut d’un patronyme (avec un prénom inexact) dans la longue liste des internationaux A français, Georges-Henri Albert, une sélection aux JO de 1908, a désormais un état-civil et une histoire. La voici.
Les premiers Bleus : Louis Mesnier, un Didi bien avant Titi
Mais pourquoi l’appelait-on Didi dans la presse de 1904 ? Matthieu Delahais met en cause la raison laquelle le premier buteur de l’histoire des Bleus aurait requis l’anonymat. Et rappelle que Louis Mesnier a détenu, en 1912, le double record des buts et des sélections. Personne n’a fait mieux depuis.
Les premiers Bleus : Eugène Maës, le goleador foudroyé
Onze matches, quinze buts, carrière internationale terminée à 23 ans, gravement blessé à la Première guerre mondiale, dénoncé à la Gestapo et exécuté en 1945 : la vie d’Eugène Maës est un roman.