Héros de Séville à vingt ans, auteur d’un coup de boule à l’Euro, capitaine pendant quatre ans, recordman des sélections durant un septennat, Amoros est l’un des cinq meilleurs latéraux français de l’Histoire.
Un nom sur un maillot
931 joueurs ont porté au moins une fois le maillot de l’équipe de France. De Jurietti, dont la carrière internationale a duré 8 secondes, à Lilian Thuram, qui a joué plus de 194 heures, tous ont une histoire qui mérite d’être racontée, ainsi que celle de quelques illustres adversaires. Retrouvez dans cette rubrique des portraits individuels ou collectifs, avec des statistiques inédites.
Socrates, le chevalier errant d’une équipe de légende
Ainsi donc, l’immense Socrates est mort à 57 ans, prématurément comme il se doit. Capitaine d’une des plus belles équipes de tous les temps, jamais titré en sélection, il restera pour toujours un des plus grands adversaires que les Bleus aient jamais croisé.
Les premiers Bleus : Eugène Maës, le goleador foudroyé
Onze matches, quinze buts, carrière internationale terminée à 23 ans, gravement blessé à la Première guerre mondiale, dénoncé à la Gestapo et exécuté en 1945 : la vie d’Eugène Maës est un roman.
Que retiendra-t-on de Thierry Henry ?
Meilleur buteur de l’histoire des Bleus, champion du monde à vingt ans, 123 sélections : Thierry Henry avait tout pour devenir un des plus grands, sinon le plus grand international français. Au final, il reste loin derrière Platini, Zidane et Kopa. Qu’est-ce qui n’a pas marché, alors ?
Jules, Etienne, Marius, Max et les autres
A lui seul, Thuram compte plus de maillots bleus que Dubly, Dewaquez et Marche réunis. Pourtant, comme eux, il est l’un des dix détenteurs du record des sélections en équipe de France. Et ce, pour longtemps encore.
Et tous ces Bleus nés à l’étranger ?
Combien d’internationaux sont nés hors métropole ? Environ une centaine. Sur ce total, il faut enlever une vingtaine issus des dom-tom, et 36 nés en Afrique ou au Liban avant la décolonisation. Restent une quarantaine de joueurs qui ont choisi les Bleus plutôt que leur pays d’origine.