En jouant à deux kilomètres heure de moyenne, les Bleus ont permis à une Angleterre moribonde de gagner un point inespéré (1-1). En commençant par un nul, ils ne se facilitent surtout pas la tâche.
A petits pas

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En jouant à deux kilomètres heure de moyenne, les Bleus ont permis à une Angleterre moribonde de gagner un point inespéré (1-1). En commençant par un nul, ils ne se facilitent surtout pas la tâche.
Une victoire face à l’Angleterre n’est bien entendu pas indispensable pour sortir du premier tour. Une défaite initiale peut même déboucher sur une demi-finale, comme en 1982. Mais pour aller au bout, il faut commencer par gagner.
Les deux défenseurs centraux et le milieu défensif jouent un rôle déterminant en phase finale. De Trésor à Rami en passant par Fernandez, Bossis, Desailly ou Deschamps, petit tour d’horizon depuis 1978.
Un nouvel adversaire, l’Estonie, une nouvelle ville d’accueil, Le Mans, une série d’invincibilité qui continue, le premier but de Buster Ménez Keaton : les tableaux de bord ont encore frappé.
Un score large (4-0), une victoire nette face à une Estonie qui n’a pas fait illusion longtemps, des attaquants qui rassurent, les Bleus peuvent partir tranquilles en Ukraine malgré une défense un peu fébrile.
Malouda et Ribéry qui se tirent la bourre au classement des buteurs, la France qui mène 11-0 face aux Balkans et l’époque où les Bleus jouaient à la Rémoise : on ramasse les copies dans un quart d’heure.
Grâce à une première demi-heure plein gaz, les Bleus battent une Serbie amorphe (2-0) et passent la deuxième mi-temps derrière, pour voir. Ribéry et Malouda montent en puissance.
Il en fallait deux, ce furent ceux-là : Yoann Gourcuff, ex-futur Zidane, et Mapou Yanga-Mbiwa, peut-être futur Desailly sont partis en vacances avant les autres. Péripétie ou coup d’arrêt ? Depuis 1998, c’est selon.
Debuchy et Rami nouveaux entrants dans le tableau des buteurs, la série d’invincibilité qui se pousuit, un premier match à Valenciennes et une deuxième victoire d’affilée : France-Islande, c’est tout ça et bien plus encore.
Après une entame épouvantable à Valenciennes, les Bleus arrachent une victoire laborieuse sur des Islandais accrocheurs (3-2). Il y a encore du travail, mais l’envie est là.