Au terme d’une dernière demi-heure conquérante, les Bleus arrachent le nul à Madrid (1-1) contre une Espagne dominatrice et trop sûre d’elle. La passivité et la résignation de l’Euro sont bien loin.
Espagne-France (1-1) : l’audace a payé

Né le 26 décembre 1986 à Nice, il débute en sélection (833e joueur depuis 1904) le 19 novembre 2008 contre l’Uruguay (0-0) et achève sa carrière internationale le 18 décembre 2022 face à l’Argentine (3-3). Il est le 74e gardien de but de l’histoire des Bleus et le septième joueur à atteindre les cent sélections. Il est le 115e capitaine, et aussi le onzième gardien à porter le brassard de capitaine.
Il a eu pour sélectionneurs Raymond Domenech (2008-2010, 14 matchs), Laurent Blanc (2010-2012, 23 matchs) et Didier Deschamps (2012-2022, 108 matchs).
Il détient le record de sélections en équipe de France (145) et de capitanats (121). Il a largement dépassé le record de sélections pour un gardien français, détenu précédemment par Fabien Barthez (87), et aussi de buts encaissés (120).
Il est aussi le deuxième capitaine, après Didier Deschamps en 1998, à soulever une Coupe du monde le 15 juillet 2018 à Moscou. Il remporte également la Ligue des Nations en octobre 2021 et dispute une finale de l’Euro (en juillet 2016) et une deuxième finale de Coupe du monde (en décembre 2022).
Son palmarès en club est beaucoup plus modeste, avec une Coupe de France et un Trophée des Champions (Lyon, 2012). Il est finaliste de la Ligue des Champions avec Tottenham (2019).
Au terme d’une dernière demi-heure conquérante, les Bleus arrachent le nul à Madrid (1-1) contre une Espagne dominatrice et trop sûre d’elle. La passivité et la résignation de l’Euro sont bien loin.
Jamais qualification pour un quart de finale n’avait provoqué tant de mines dépitées. Au terme d’un match parfaitement raté contre la Suède (0-2), les Bleus continuent leur route mais perdent leurs illusions.
Un nouvel adversaire, l’Estonie, une nouvelle ville d’accueil, Le Mans, une série d’invincibilité qui continue, le premier but de Buster Ménez Keaton : les tableaux de bord ont encore frappé.
Sur un terrain épouvantable, les Bleus n’ont rien montré face à la Roumanie (0-0) et se sont mis dans une situation plutôt inconfortable avant les deux dernières rencontres du mois d’octobre.
Match à rayures comme le maillot marin contre la Croatie (0-0) : une mi-temps blanche qui n’a servi à rien, une mi-temps bleue avec quelques éclairs, des cartons et pour finir une civière. Mais pas de but.
Pas grand chose à retenir d’un petit France-Brésil bien loin de la légende, mais il fallait s’y attendre. On se souviendra de ce match comme le cinquième dans la jolie série de victoires de l’équipe de Laurent Blanc. Pour le reste, il faudra patienter jusqu’en 2014.