Marius, Trésor national et historique

Publié le 31 juillet 2025 - Richard Coudrais

Marius Trésor fut en son temps recordman des sélections en équipe de France. Capitaine tricolore des premières années de l’ère Hidalgo, il reste considéré comme l’un des meilleurs défenseurs de l’histoire et une figure majeure du football français.

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Indéniablement, Marius Trésor fait partie de ces footballeurs qui portent parfaitement leur nom. Pendant presque quinze ans, le géant guadeloupéen fut un véritable trésor national, reconnu comme l’un des meilleurs défenseurs du monde. A la fois puissant et technique, autoritaire et loyal, il avait le don de rassurer son équipe par ses interventions toujours justes et son esprit offensif. Son assiduité fut telle qu’il a battu avec l’équipe de France un record de sélections qui datait de plus de vingt ans. Et il est probable que sans les nombreuses blessures qui ont ponctué sa carrière, Marius Trésor aurait pu en totaliser un nombre plus important.

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Le premier Guadeloupéen

Si les Antilles ont déjà donné à l’équipe de France Xercès Louis, Daniel Charles-Alfred et Paul Chillan, tous trois proviennent de Martinique alors que Marius Trésor est le premier international français provenant de Guadeloupe. Il vient de Sainte-Anne, au sud de la Grande-Terre à une vingtaine de kilomètres de Pointe-à-Pitre. Il y est né le 15 janvier 1950 et se destinait à une carrière de champion cycliste où il montra de belles dispositions. Mais le foot prend ensuite le dessus quand il joue dans l’attaque du club local qui porte, en toute modestie, le nom de Juventus.

D’une île à l’autre, c’est à Ajaccio qu’il débarque en 1969, dans un club qui a récemment opté pour le professionnalisme, l’ACA, et se maintient tant bien que mal parmi l’élite. Recruté comme attaquant, le Guadeloupéen est placé en défense centrale au bout de quelques matchs par son entraîneur, le très inspiré Alberto Muro.

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Henri Guérin, le sélectionneur de l’équipe de France espoirs, lui fait porter son premier maillot bleu dès la saison suivante, avant que Georges Boulogne ne prenne le relais. Le 4 décembre 1971, Marius Trésor devient le 568e joueur de l’histoire de l’équipe de France A. Au stade Vasil-Levski de Sofia, l’Ajaccien est titularisé comme arrière gauche aux côtés de Bernard Bosquier, Jacky Novi et la capitaine Jean Djorkaeff. La France s’incline (2-1) dans une rencontre éliminatoire de la Coupe d’Europe des nations qui n’avait plus vraiment d’enjeu puisque les deux équipes étaient déjà hors course.

D’Ajaccio à Marseille, de Boulogne à Kovács

Marius Trésor ne quitte alors plus l’équipe de France. Il est appelé dès la rencontre suivante en avril 1972 à Bucarest, puis il est embarqué dans la rocambolesque aventure de la Taca Independencia, une pseudo-Coupe du monde organisée au Brésil en juin 1972. Le Guadeloupéen est titularisé en défense centrale à l’occasion des quatre rencontres, associé à Claude Quittet. Lors du deuxième match contre la sélection d’Afrique, à Maceio, il cède sa place en fin de rencontre à un jeune Nîmois dont c’est la première sélection, Jean-Pierre Adams. Lors de la quatrième rencontre face à l’Argentine à Salvador de Bahia, les deux hommes sont associés pour la première fois dans une charnière centrale appelée à durer, jusqu’à l’ère Ștefan Kovács qui aimera la surnommer sa garde noire.

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Au début de la saison 1972/1973, Ajaccio n’a plus les moyens de conserver son libéro vedette et le cède à l’Olympique de Marseille après onze journée de championnat. Lors de la douzième, les joueurs du club corse reçoivent l’OM et son nouveau libéro, lequel était encore leur coéquipier cinq jours plus tôt [1]. Avec l’équipe de France, le néo-Marseillais prend part aux éliminatoires de la Coupe du monde 1974. La sélection française se retrouve dans un groupe à trois qui l’oppose à l’URSS et l’Irlande. Elle arrache une magnifique victoire (1-0) dans un Parc des Princes flambant neuf contre la sélection soviétique, récente finaliste de la Coupe d’Europe des nations. Mais la suite des éliminatoires tourne au vinaigre, avec une défaite à Dublin, un match nul contre ces mêmes Irlandais à Paris et une défaite à Moscou qui laisse le champ libre à leurs adversaires (lesquels se verront privés, pour raisons politiques, du barrage contre le Chili).

Il est temps de changer de sélectionneur et la FFF fait appel au Roumain Ștefan Kovács qui affiche sa volonté de renouveler l’équipe. Il conserve toutefois sa confiance à quelques joueurs, parmi lesquels Marius Trésor, qui devient peu à peu l’un des cadres de l’équipe, avec Georges Bereta et Henri Michel. A défaut de Coupe du monde en Allemagne, les Tricolores sont invités en octobre 1973 à Gelsenkirchen pour affronter la grande RFA, championne d’Europe et favorite de la Weltmeisterschaft 1974. Sans surprise, l’équipe s’incline 2-1, deux buts de Gerd Müller, mais la réduction du score est signée Marius Trésor. Le libéro français récupère près du rond central un ballon mal repoussé par la défense allemande, avance de quelques mètres et déclenche de vingt-cinq mètres une frappe monumentale qui va se loger sous la barre de Sepp Maier.

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Un but au Maracanã

La réputation de Marius Trésor dépasse déjà les frontières. On le compare volontiers à Franz Beckenbauer dans sa volonté de mener le jeu à partir des bases arrières. Il suscite un vif intérêt de la part des Néerlandais de Feyenoord. L’équipe de France n’est pourtant pas bien vaillante. Après avoir manqué la Coupe du monde 1974, elle échoue dans les phases qualificatives de la Coupe d’Europe des nations de 1976, provoquant le départ de Ștefan Kovács. Quand Michel Hidalgo reprend l’équipe de France, le statut de Marius Trésor n’est pas remis en cause, d’autant que celui-ci remporte son premier titre, la Coupe de France, avec l’OM. Le nouveau sélectionneur en fait un leader et lui donne le brassard à l’occasion du premier match qualificatif de la Coupe du monde 1978, qui se dispute à Sofia le 9 octobre 1976 dans ce stade Vasil-Levski où il avait fait ses débuts en Bleu six ans plus tôt. Aux côtés des Platini, Rocheteau et autres Bossis démarre une grande aventure.

La carrière de Marius est toutefois freinée fin 1976 par une douleur récurrente qui l’empêche de jouer pendant quatre mois. Une opération est nécessaire, le jour de ses vingt-six ans, mais celle-ci ne résout rien. Cette absence lui fait manquer quelques rendez-vous importants, notamment la réception de Franz Beckenbauer au Parc des Princes. Ironiquement, c’est auprès d’un médecin allemand que Trésor résoudra son mal. A Munich, un chiropracteur constate un déplacement du bassin et règle l’affaire en dix minutes…

Marius Trésor est de retour en fin de saison et embarque pour la tournée des Bleus en Amérique du Sud, en juin 1977. Lors du deuxième match au Maracanã, il inscrit, dans les dernières minutes, un but d’une superbe reprise de la tête qui permet aux hommes de Michel Hidalgo d’arracher le match nul (2-2). Le capitaine des Bleus inscrit un autre but quelques jours plus tard à Belo Horizonte, contre l’Atletico Mineiro (il en avait également marqué un contre Queens Park Rangers à l’époque de Stefan Kovacs, mais ces rencontres contre les clubs, pourtant nombreuses à l’époque, ne sont pas comptabilisées comme sélections).

Un tacle au Monumental

Les éliminatoires de la Coupe du monde trouvent enfin un épilogue heureux avec la victoire (3-1) au Parc arrachée contre la Bulgarie en novembre 1977. La France est qualifiée pour l’Argentine mais un doute plane quant à la participation de Marius Trésor. Le capitaine souffre d’une blessure qui lui fait manquer quelques matchs importants, notamment le France-Brésil d’avril 1978 au Parc. Le Guadeloupéen dispute le match contre l’Iran à Toulouse mais doit sortir à l’heure de jeu. Michel Hidalgo l’embarque toutefois dans la liste des vingt-deux. Jusqu’au dernier moment, le sélectionneur s’interroge sur sa participation au premier match contre l’Italie. Marius tient toutefois sa place. Il ne peut toutefois empêcher la défaite des Français, débordés par l’esprit offensif des Italiens après avoir ouvert le score. Quatre jours plus tard à Buenos Aires, Marius est le héros malheureux de la rencontre, quand en taclant parfaitement Leopoldo Luque, il détourne involontairement le ballon du bras. L’arbitre suisse Jean Dubach accorde, juste avant la mi-temps, le penalty qui permet aux Argentins d’ouvrir le score.

Le défenseur marseillais est le seul Français à avoir joué l’intégralité des matchs de l’équipe de France en Argentine. Malgré l’élimination précoce des Bleus, il reste considéré comme l’un des meilleurs défenseurs du monde. Sa popularité en France est telle qu’il peut se permettre d’enregistrer un disque où il interprète une biguine à sa propre gloire. A Luxembourg, en octobre 1978, il inscrit pour la France un nouveau but. Après avoir reçu un ballon à une quarantaine de mètres du but adverse, il s’enfonce dans la défense, évite tous les défenseurs et trompe le gardien d’un tir croisé imparable. Un vrai but d’attaquant qu’il n’a finalement jamais cessé d’être.

Malgré un claquage à la cuisse qui perturbe sa saison, Marius Trésor continue d’intéresser de grands clubs européens parmi lesquels Nottingham Forest, le nouveau roi d’Europe, et le Bayern Munich, à la recherche d’un successeur à l’immense Beckenbauer. Au cours de l’été 1979, le Français s’envole pour la Bavière, passe la visite médicale et n’attend plus que les deux clubs se mettent d’accord pour signer son contrat. Mais l’OM demande alors une somme astronomique que le club allemand refuse de verser. Le Guadeloupéen en voudra toujours aux dirigeants marseillais.

Le temps des blessures

La fin de contrat de Marius, en juin 1980, coïncide avec la relégation du club marseillais. Le joueur rejoint alors les Girondins de Bordeaux où le jeune président Claude Bez monte une équipe de luxe à grands renforts de recrutements onéreux. En proie à de nombreuses blessures, Marius Trésor se voit proposer un contrat curieux où il est rémunéré en fonction du nombre de matchs joués. Une pubalgie perturbe ses premiers mois chez les Girondins, ce qui nécessite du repos. La saison suivante, c’est un coup reçu par un adversaire qui l’éloigne à nouveau des terrains. Marius reste toutefois, lorsqu’il est apte à jouer, un titulaire indiscutable chez les Girondins et les Tricolores. Christian Lopez assure son remplacement en cas d’absence. Le brassard est quant à lui attribué à Michel Platini.

Trésor revient en bonne forme à la fin de la saison 1980/1981, ce qui lui permet de disputer le France-Belgique qui relance l’équipe de France dans la course aux éliminatoires, de même que le France-Brésil de fin de saison, où il ne jouera qu’une vingtaine de minutes, contraint de sortir à la suite d’un choc tête contre tête avec Socrates. Le capitaine brésilien soutiendra d’ailleurs son homologue français lorsqu’il sortira du terrain, dans un magnifique geste de fair-play.

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Malgré un but contre son camp inscrit face à Stuttgart lors d’un match UNFP de début de saison, Marius Trésor revient en forme au cours de la saison 1981/1982. Il participe au match contre les Pays-Bas qui qualifie les Bleus pour l’Espagne, puis ne manque aucune rencontre de préparation, ce qui rend évidente sa présence parmi les vingt-deux de la Coupe du monde 1982. Sa forme physique est telle qu’il est le seul bleu à jouer les quatre-vingt-dix minutes d’un match d’entraînement contre la Real Sociedad. Mieux, il sera comme en 1978 le seul Tricolore à disputer l’intégralité des rencontres du Mundial 1982, prolongations comprises. L’épopée débute pourtant mal. A Bilbao, Trésor et ses coéquipiers sombrent dans l’étuve basque de San Mamès face à des Anglais très affutés. Marius lui-même se rend coupable d’un dégagement raté qui permet à Paul Mariner d’inscrire le but définitif du 3-1.

Quatre buts, mais quatre beaux buts

La suite se passe beaucoup mieux. Michel Hidalgo procède à quelques ajustements et l’équipe progresse au fur et à mesure du tournoi, au point de se faire surnommer les “Brésiliens d’Europe”. Marius Trésor est associé au Martiniquais Gérard Janvion, une garde antillaise qui rappelle son association avec Jean-Pierre Adams (lequel est tombé dans le coma quelques semaines avant le début du tournoi). L’aventure passe par Séville et la fameuse demi-finale contre la RFA mille fois racontée par ailleurs. Marius Trésor, comme beaucoup de joueurs français, fait un match énorme, ponctué par un nouveau but extraordinaire, une reprise de volée titanesque qui rejoint ses trois autres buts officiels en bleu : la frappe lointaine de Gelsenkirchen, la reprise de la tête du Maracanã et la percée de Luxembourg.

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A l’issue du match pour la troisième place perdue face à la Pologne à Alicante, Marius Trésor compte soixante sélections. Il n’est plus qu’à trois rencontres du record détenu par Roger Marche depuis 1961. C’est à Rotterdam, en novembre 1982, qu’il égale la performance du Sanglier des Ardennes. Il doit toutefois attendre presque un an avant de s’emparer du record, de nouvelles blessures repoussant l’échéance. Le 5 octobre 1983, il dispute sa 64e sélection face à l’Espagne, puis sa 65e à Zagreb contre la Yougoslavie. En décembre 1983, une hernie discale a définitivement raison du géant. Il ne peut même pas terminer sa saison avec Bordeaux, et fêter sur le terrain son premier titre de champion de France. On regrette également son absence au championnat d’Europe 1984, l’aboutissement d’une épopée dont il fut l’une des figures les plus marquantes.

Son jubilé à Bordeaux, le 14 juillet 1985, lui permet une ultime représentation de cinquante minutes sous le maillot bleu dont il fut l’un des plus beaux serviteurs.

65 sélections, 4 buts

Marius Trésor a disputé 65 rencontres officielles avec l’équipe de France A (5.679 minutes de jeu selon le site FFF) pour un bilan de 28 victoires, 19 matchs nuls et 18 défaites. En 64 titularisations (il n’est entré qu’une seule fois en cours de jeu), il a inscrit quatre (beaux) buts et a porté 21 fois le brassard de capitaine (22 si l’on tient compte du brassard qu’il récupère après la sortie de Platini contre le Koweït en 1982). Il a rencontré quatre fois la Bulgarie, la Hongrie et l’URSS. Il a connu trois sélectionneurs : Georges Boulogne, Ștefan Kovács et Michel Hidalgo. Il faut également mentionner les 14 rencontres non officielles principalement disputées contre les équipes de clubs, où il a inscrit deux buts.

Sel.MatchDateLieuAdversaireScoreTpsJeuNotes
1 qEuro 1972 04/12/1971 Sofia Bulgarie 1-2 90
2 Amical 08/04/1972 Bucarest Roumanie 0-2 90
3 Minicopa 1972 11/06/1972 Salvador de Bahia* CONCACAF 5-0 90
4 Minicopa 1972 15/06/1972 Maceio* Afrique 2-0 78 >
5 Minicopa 1972 18/06/1972 Salvador de Bahia* Colombie 3-2 90
6 Minicopa 1972 25/06/1972 Salvador de Bahia* Argentine 0-0 90
7 Amical 02/09/1972 Athènes Grèce 3-1 90
8 qCM 1974 13/10/1972 Paris (Parc) URSS 1-0 90
9 qCM 1974 15/11/1972 Dublin Rep. d’Irlande 1-2 90
10 Amical 03/03/1973 Paris (Parc) Portugal 1-2 90
11 qCM 1974 19/05/1973 Paris (Parc) Rep. d’Irlande 1-1 90
12 qCM 1974 26/05/1973 Moscou URSS 0-2 90
13 Amical 08/09/1973 Paris (Parc) Grèce 3-1 90
14 Amical 13/10/1973 Gelsenkirchen Allemagne 1-2 90 1 but
N/O 19/03/1974 Lille RSC Anderlecht 0-2 90
15 Amical 23/03/1974 Paris (Parc) Roumanie 1-0 90
UNFP 23/04/1974 Paris (Parc) Ajax Amsterdam 1-0 90
16 Amical 27/04/1974 Prague Tchécoslovaquie 3-3 90
UNFP 20/08/1974 Paris (Parc) FC Cologne 0-0 90
N/O 30/08/1974 Paris (Parc) SL Benfica 4-2 90
17 Amical 07/09/1974 Wroclaw Pologne 2-0 90
18 qEuro 1976 12/10/1974 Bruxelles Belgique 1-2 90
19 qEuro 1976 16/11/1974 Paris (Parc) RDA 2-2 90
20 Amical 26/03/1975 Paris (Parc) Hongrie 2-0 90
21 Amical 26/04/1975 Colombes Portugal 0-2 90
N/O 21/05/1975 Rouen Queens Park Rangers 3-0 90 1 but
22 qEuro 1976 25/05/1975 Reykjavik Islande 0-0 90
UNFP 19/08/1975 Paris (Parc) Real Madrid 3-1 90
23 qEuro 1976 03/09/1975 Nantes Islande 3-0 90
24 qEuro 1976 12/10/1975 Leipzig RDA 1-2 90
25 qEuro 1976 15/11/1975 Paris (Parc) Belgique 0-0 90
26 Amical 27/03/1976 Paris (Parc) Tchécoslovaquie 2-2 90
27 Amical 22/05/1976 Budapest Hongrie 0-1 90
UNFP 24/08/1976 Paris (Parc) B.Monchengladbach 5-0 90
28 Amical 01/09/1976 Copenhague Danemark 1-1 90
29 qCM 1978 09/10/1976 Sofia Bulgarie 2-2 90 (cap)
30 qCM 1978 17/11/1976 Paris (Parc) Rep. d’Irlande 2-0 90 (cap)
31 Tournée 1977 26/06/1977 Buenos Aires Argentine 0-0 90
32 Tournée 1977 30/06/1977 Rio de Janeiro Brésil 2-2 90 (cap) 1 but
Tournée 1977 03/07/1977 Belo Horizonte Atletico Mineiro 1-3 90 1 but
UNFP 24/08/1977 Paris (Parc) Hambourg SV 4-2 90
33 Amical 08/10/1977 Paris (Parc) URSS 0-0 90 (cap)
34 qCM 1978 16/11/1977 Paris (Parc) Bulgarie 3-1 90 (cap)
35 Amical 08/02/1978 Naples Italie 2-2 90 (cap)
36 Amical 11/05/1978 Toulouse Iran 2-1 58 > (cap)
37 CM 1978 02/06/1978 Mar del Plata* Italie 1-2 90 (cap)
38 CM 1978 06/06/1978 Buenos Aires Argentine 1-2 90 (cap)
39 CM 1978 10/06/1978 Mar del Plata* Hongrie 3-1 90 (cap)
UNFP 12/08/1978 Paris (Parc) RSC Anderlecht 1-0 90
40 qEuro 1980 07/10/1978 Luxembourg Luxembourg 3-1 90 (cap) 1 but
41 qEuro 1980 25/02/1979 Paris (Parc) Luxembourg 3-0 90 (cap)
42 Amical 02/05/1979 East Rutherford Etats-Unis 6-0 90 (cap)
43 Amical 10/10/1979 Paris (Parc) Etats-Unis 3-0 > 45
44 Amical 26/03/1980 Paris (Parc) Pays-Bas 0-0 90
45 Amical 23/05/1980 Moscou URSS 0-1 90
UNFP 03/09/1980 Paris (Parc) Juventus 1-0 90
46 qCM 1982 29/04/1981 Paris (Parc) Belgique 3-2 90
47 Amical 15/05/1981 Paris (Parc) Brésil 1-3 23 >
UNFP 18/08/1981 Paris (Parc) VFB Stuttgart 1-3 90 1 CSC
N/O 15/11/1981 Paris (Parc) AJ Auxerre 3-1 90
48 qCM 1982 18/11/1981 Paris (Parc) Pays-Bas 2-0 90
49 qCM 1982 05/12/1981 Paris (Parc) Chypre 4-0 90 (cap)
50 Amical 23/02/1982 Paris (Parc) Italie 2-0 90
51 Amical 24/03/1982 Paris (Parc) Irlande du Nord 4-0 90 (cap)
52 Amical 14/05/1982 Lyon Bulgarie 0-0 90 (cap)
53 Amical 02/06/1982 Toulouse Galles 0-1 45 >
N/O 11/06/1982 San Sebastian Real Sociedad 3-1 90
54 CM 1982 16/06/1982 Bilbao* Angleterre 1-3 90
55 CM 1982 21/06/1982 Valladolid* Koweït 4-1 90 (cap 80*)
56 CM 1982 24/06/1982 Valladolid* Tchécoslovaquie 1-1 90
57 CM 1982 28/06/1982 Madrid* Autriche 1-0 90 (cap)
58 CM 1982 04/07/1982 Madrid* Irlande du Nord 4-1 90
59 CM 1982 08/07/1982 Séville* Allemagne 3-3 (4-5 tab) 120 1 but
60 CM 1982 10/07/1982 Alicante* Pologne 2-3 90 (cap)
61 Amical 31/08/1982 Paris (Parc) Pologne 0-4 90 (cap)
62 Amical 06/10/1982 Paris (Parc) Hongrie 1-0 90
63 Amical 10/11/1982 Rotterdam Pays-Bas 2-1 90
64 Amical 05/10/1983 Paris (Parc) Espagne 1-1 90 (cap)
65 Amical 12/11/1983 Zagreb Yougoslavie 0-0 90 (cap)
Jubilé 14/07/1984 Bordeaux Bordeaux 2-3 50 >

pour finir...

La rédaction de cet article a nécessité la consultation des sites selectiona.free.fr, RSSF, L’Équipe, FFF, Wikipédia, Racing Stub, la relecture d’anciens exemplaires de France-Football, L’Équipe, Mondial, Onze, ainsi que des ouvrages « La fabuleuse histoire du football » de Jacques Thibert et Jean-Phlippe Rethacker (Nathan, 1990), « L’intégrale de l’équipe de France de football » de Pierre Cazal, Jean-Michel Cazal et Michel Oreggia (First édition, 1998), « Les 1000 joueurs de l’équipe de France » de Jérôme Bergot (Talent Sport, 2021), « Sélectionneur des Bleus » de Pierre Cazal (Mareuil, 2021), « Le Dico des Bleus » de Matthieu Delahais, Bruno Colombari et Alain Dautel (Marabout, 2017-2018-2022), « Espagne 82, la Coupe d’un monde nouveau » de Bruno Colombari et Richard Coudrais (Solar, 2022), « Trésor, sans peur et sans reproche » de Gérard Ernault (Calmann-Levy 1976), « Les Bleus en Argentine » de Gérard Ernault (Calmann-Levy 1978), « Mes carnets secrets » de Michel Hidalgo (Calmann-Levy 1978), les éditions 1973 à 1984 de « L’année du football » de Jacques Thibert (Calmann-Levy), du « Livre d’or du football » de Charles Biétry (Solar) et des Cahiers de L’Équipe.

[1Une situation comparable à celle de Didier Deschamps en 1989 quand il est transféré de Nantes à Marseille

Entre 1904 et 1919, 128 internationaux ont porté au moins une fois le maillot de l’équipe de France. Si leur carrière internationale est la plupart du temps anecdotique, leur vie est souvent romanesque.

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