Attaquant très rapide évoluant sur l’aile droite, Robert Eucher n’a joué qu’une fois pour l’équipe de France A, en 1908. Il abandonne le football à 27 ans, suite à son mariage, et décède quelques jours avant l’entrée de l’armée allemande dans Paris en 1940.
Les premiers Bleus
Voici une série consacrée aux anciens internationaux tellement oubliés, voire même inconnus, qu’ils n’ont longtemps été que des noms figurant sèchement sur des listes, suivis de leur nombre de sélections. L’objectif de ces articles biographiques signés Pierre Cazal sera de faire le point sur ce que l’on sait, grâce notamment aux archives de presse désormais accessibles, de ces Bleus d’antan : ceux de l’USFSA d’abord, puis ceux du CFI, et ainsi de suite.
Les premiers Bleus : Jean et Jules Dubly, les faux frères du Nord
Nés tous les deux en 1886, l’un à Roubaix, l’autre à Tourcoing, tous deux internationaux et portant le même nom et la même initiale du prénom, Jules et Jean Dubly n’avaient pourtant aucun lien de parenté.
Les premiers Bleus : Fernand Desrousseaux, gardien introuvable
Longtemps ignoré des archives, puis doté d’un état-civil erroné, Fernand Desrousseaux, sixième gardien de l’équipe de France, méritait bien d’être réhabilité. Il n’hésitait pas en effet à jouer très loin de son but, jusqu’au rond central.
Les premiers Bleus : Julien et Victor Denis, frères interchangeables
S’ils ne cumulent que trois sélections à eux deux, les frères Denis présentent une autre particularité : ils ont été les acteurs du premier remplacement de l’histoire de l’équipe de France, en mai 1908. Et il faudra attendre 2022 pour voir un frère en remplacer un autre, avec Théo et Lucas Hernandez.
Les premiers Bleus : Jacques Davy, un hockeyeur par défaut
Sélectionné pour le premier match de l’équipe de France grâce au forfait de Pierre Allemane, international en hockey sur gazon dix ans plus tard, oublié des archives pendant près d’un siècle, Jacques Davy ne faisait rien comme tout le monde.
Les premiers Bleus : Sadi Dastarac, à bout de souffle
Aussi prénommé Centulle, Marie et Louis, Sadi Dastarac n’a fait qu’un passage éclair en sélection, lors des JO de 1908 à Londres. Demi droit rapide doté d’un shoot puissant, il connaît une carrière très brève puisqu’il meurt à 22 ans, mais pas sur un terrain de rugby comme on le lit souvent.