Né le 15 mars 1993 à Lagny-sur-Marne, formé au Havre, il part à 18 ans à Manchester United qu’il quitte au terme de sa première saison pour devenir titulaire à la Juventus. Il retourne à Manchester en 2016 pour 105 millions d’euros. Joueur comme il n’en existe sans doute pas d’équivalent en sélection dans le passé, il s’installe très vite dans le rôle d’un titulaire à part entière au milieu dans un rôle de récupérateur-relayeur. Très forte personnalité, capable de gestes techniques stupéfiants, il devient champion du monde à 25 ans.
Une double victoire inédite à l’extérieur la même année contre le même adversaire, un bilan qui devient positif, la trentième victoire (et le septième but) de Pogba : tous les canaux mènent aux tableaux de bord.
On en attendait sans doute trop de lui, en oubliant qu’il n’a que 23 ans. Si on regarde où en étaient Kopa, Platini et Zidane au même âge, on constate que Pogba n’est certainement pas en retard, et que sa marge de progression est importante.
Aucun nouveau joueur n’a été lancé dans l’entrejeu, mais l’un d’eux a fait un retour fracassant : Lassana Diarra complète désormais le trio de titulaires derrière un Matuidi impérial et un Pogba dispersé.
Avec Pogba, c’est beaucoup mieux mais pas toujours, Elbasan nouvelle destination, la première défaite contre l’Albanie et un nouvel échec après une rouste : derniers tableaux de bord avant les vacances.
Il a vingt-deux ans et compte déjà vingt-deux sélections avant de disputer son premier France-Brésil. Paul Pogba affole les compteurs et mérite qu’on se pose la question : est-il le plus précoce en Bleu à cet âge ?
C’est le secteur de jeu le plus stable cette année. Prenez Cabaye en sentinelle, placez Matuidi en relayeur à gauche et Pogba en meneur à droite, vous obtenez le cœur du 4-3-3 modèle 2014.
