Pourquoi l’équipe de France a déclaré forfait aux JO de 1912

Publié le 18 janvier 2023 - Pierre Cazal - 1

On ne savait pas pour quelle raison l’équipe de France a refusé de participer aux Jeux olympiques de Stokholm en 1912, alors qu’elle n’a manqué aucune des quatre autres éditions avant la Coupe du monde 1930. La réponse est ici.

11 minutes de lecture

Chacun sait qu’avant la création de la Coupe du monde, le tournoi olympique constituait la seule compétition internationale ouverte à toutes les sélections. Si les premières éditions (1900, 1904 et 1908) restèrent confidentielles, celle de 1912 est la première qui ait revêtu une véritable signification, tant par le nombre des inscrits que la variété des participants, sans atteindre, bien sûr, la dimension des Coupes du monde.

Or, si la France a participé à l’édition de 1908, avant-guerre [1], puis aux trois éditions de 1920, 1924 et 1928 après-guerre et avant la première Coupe du monde, celle de 1930, elle n’a pas figuré à Stockholm en 1912, et cette absence ne fait l’objet que d’une ligne, au mieux, dans toutes les Histoires des Bleus, pour noter son forfait.

Forfait, cela veut dire que l’équipe de France était engagée… Alors, que s’est-il passé ? C’est un mystère que personne, jusqu’ici, n’a cherché à percer, sans doute parce que 1912, c’est tellement inactuel !

Recherches dans L’Auto et Tous les Sports

Il m’a fallu une enquête assez minutieuse pour en avoir le fin mot, que vous allez découvrir dans les lignes qui suivent. En préambule, il faut se rappeler que la situation du football français était assez chaotique. Pour faire court, la fédération d’origine, l’USFSA (Union des sociétés françaises de sports athlétiques), qui avait même créé la FIFA pour promouvoir des contacts internationaux, en avait claqué la porte en 1908 sans se douter que la place allait être prise par une organisation concurrente, le CFI (Comité français interfédéral), et que du coup, elle allait être boycottée sur le plan international, ce dont elle ne tarda pas à se mordre les doigts, mais le mal était irréparable.

Les Jeux olympiques dépendaient du CIO, à l’échelon international, et du COF (Comité Olympique Français) à l’échelon national : c’était lui qui lançait les invitations, et recevait les inscriptions. On peut suivre le cheminement de la démarche en consultant l’Auto (qui publie les bulletins officiels du CFI) et Tous les Sports, bulletin officiel de l’USFSA ; c’est un peu fastidieux, mais on parvient à reconstituer le timing des opérations.

Une sélection « simplifiée » pour aller à Stockholm

Le COF effectue un appel à candidature en mai 1912, avec une date de clôture fixée au 29 mai, le processus est très ramassé dans le temps. Le 6 mai 1912, le CFI accuse réception et décide d’envoyer « l’engagement d’une équipe » et, illico, de « demander les noms des footballeurs susceptibles d’être sélectionnés » à son Comité de Sélection, qui est présidé par René Chevallier et comporte 9 sélectionneurs, issus des 3 fédérations composant le CFI, qui, rappelons-le, n’est qu’une fédération de fédérations, une superstructure.

Curieusement, le même bulletin ajoute que « La sélection sera simplifiée, car le voyage de Stockholm nécessite quinze jours de déplacement et les patrons sportifs sont rares, malheureusement. » Faut-il voir une ironie dans l’usage du mot : simplifiée ? Car ce serait plutôt : compliquée qui conviendrait, devant les difficultés à libérer de leurs obligations les joueurs… On sent, en tous cas, une certaine dose de scepticisme, d’entrée de jeu.

Parallèlement, le 7 mai 1912, le Bureau de l’USFSA évoque la même lettre d’appel du COF, qui envoie des « formules d’engagement », comprendre des formulaires ; du coup, « La Commission décide de demander immédiatement les noms des footballeurs susceptibles d’être sélectionnés. »
Les deux organismes, concurrents et même ennemis, se mettent en branle chacun de leur côté dans le même but ! C’est la situation de 1908 qui se répète : on se souvient que la France avait été représentée par deux équipes, l’une étant prévue initialement pour l’USFSA, et l’autre, pour le CFI.

  • L’Auto du 9 juin 1912 (BNF Gallica)

J’ai déjà évoqué cette bizarrerie, qui explique pourquoi le Rapport Officiel (anglais) des Jeux de Londres 1908 comporte les noms d’une trentaine de joueurs du CFI… qui n’ont jamais joué, ni même fait le déplacement, parce que l’USFSA avait exigé in fine de fournir les joueurs des deux équipes engagées ! Ce fiasco avait abouti à l’absurdité que les deux équipes avaient tour à tour (car le sort est très ironique) affronté le même adversaire, et pris deux volées de bois vert (0-9 et 1-17), le Danemark.

Qu’allait-il se passer en 1912 ?

Il était toujours possible d’aligner 4 équipes au tournoi de football ; la raison en était de permettre aux 4 nations formant le Royaume-Uni (Angleterre, Ecosse, Galles, Irlande) d’aligner leur propre sélection — amateur — comme elles alignaient leur propre sélection –professionnelle ou open- dans le British Home Championship, depuis 1884. Mais, à la suite des protestations de l’Allemagne (menaçant de réclamer une place pour ses 26 Länder…) et l’Autriche-Hongrie (menaçant de demander 3 places, pour se composantes Autriche, Bohême, Hongrie), les Suédois avaient fini par recommander (mais pas obliger !) de n’en aligner qu’une par pays.

L’affiliation à la FIFA est désormais obligatoire en 1912

En revanche, une différence de taille était apparue : en 1912, il était nécessaire d’être affilié à la FIFA pour s’inscrire, ce qui n’était pas le cas en 1908 d’une part, et surtout, ce qui n’était plus le cas en 1912 pour l’USFSA… En clair, l’USFSA ne pouvait pas participer aux Jeux olympiques sans le CFI, qui, lui, détenait le siège à la FIFA qui le qualifiait. Mais ce n’est pas tout : le COF ne reconnaissait pas, lui, le CFI… Son interlocuteur unique était l’USFSA.

Vous avez compris ? l’USFSA ne pouvait pas être qualifiée pour participer aux Jeux olympiques, mais le CFI ne pouvait pas s’inscrire, faute de reconnaissance officielle… Les deux étaient condamnés à s’entendre, et ça tombait bien, parce que la réconciliation était dans les tuyaux. On peut lire, dans Tous les Sports, le 22 mars 1912 : « Sur proposition de la Commission centrale d’Association, le Conseil (de l’USFSA) décide de demander l’affiliation de l’Union (c’est ainsi que l’USFSA se désignait elle-même) au CFI. » Après trois années de guerre, la hache allait-elle être enterrée ? On le crut : 32 voix pour, 2 voix contre, 4 abstentions, la majorité était forte.

C’est d’ailleurs ce qui expliquait que le CFI ait reçu la lettre d’appel du COF : elle ne pouvait lui avoir été communiquée que par l’USFSA, ou plutôt par le président de la Commission centrale d’Association (ainsi désignait-on le football, alors), fervent partisan d’un rapprochement, Frantz Reichel. Ce n’est dit nulle part, mais je ne vois pas d’autre hypothèse. Pour sceller cette réconciliation, Reichel avait eu l’idée d’une sélection mixte USFSA-CFI pour les Jeux olympiques, exactement comme Charles Simon, le président du CFI, avait eu la même idée en 1908…
Et tous deux échouèrent ! Car la mauvaise volonté l’emporte bien souvent, hélas, sur la bonne…
Que se passa-t-il ?

L’omerta sur la réunion du 21 mai

Le 21 mai 1912, on lit dans L’Auto qu’est annoncée, pour le soir-même, une réunion du Bureau de l’USFSA, avec au programme « projet de convention avec LFA, FGSPF et FCAF (les trois composantes du CFI) et mesures à prendre en vue de la représentation de la France aux Jeux olympiques ». C’est-à-dire que tout est en marche : l’alliance avec le CFI, sous la forme d’une convention avec chacune des fédérations qu’il chapeaute, et l’équipe nationale pour le tournoi olympique, et on remarquera au passage la formulation. La « représentation de la France », et non celle de l’USFSA…

Cette réunion eut lieu : Tous les Sports l’évoque dans son bulletin du 24 mai… mais il en zappe intégralement les résultats. C’est l’omerta la plus parfaite. Quelque chose a cloché.

Pourtant, côté CFI, on en sait plus ; on lit dans L’Auto, en date du 27 mai : « le Conseil du CFI vise les formulaires d’engagement retournés par les joueurs pressentis. Les noms des joueurs de l’USFSA proposés par cette fédération seront suivis de la mention « sous réserve ». Il est bien établi que ces joueurs ne pourront représenter la France à Stockholm que sous la condition formelle que leur fédération sera affiliée régulièrement au CFI avant le 17 juin. »

Explication de texte : le CFI a, de son côté, contacté ses joueurs pour savoir s’ils étaient disponibles pour aller à Stockholm et y rester 15 jours ; rappelons qu’à l’époque l’amateurisme prévaut (même si les joueurs reçoivent des « dessous de table »), les joueurs ont tous un métier, ou sont sous les drapeaux (deux ans de service…) et c’est à eux de solliciter un congé, ou une permission. Le CFI n’a aucun moyen de pression sur eux, et encore moins sur leurs employeurs ou l’Armée ; si les joueurs pressentis disent ne pouvoir participer, il n’y a rien d’autre à faire que d’en solliciter d’autres, et le renfort des joueurs de l’USFSA est le bienvenu. Car ce que dit aussi le texte, et c’est capital, c’est que l’USFSA a donné des noms de joueurs partants pour la Suède. Combien, on ne le sait pas, qui, encore moins, bien qu’on puisse le deviner.

Les joueurs probables proposés par l’USFSA

En effet, l’USFSA entretenait des rapports avec des fédérations dissidentes d’autres pays, qui, elles aussi, n’étaient pas affiliées à la FIFA, et disputait des matchs internationaux, notamment l’AFA (Amateur Football Association) anglaise, et la Fédération de Catalogne : en 1912 la situation était aussi chaotique en Espagne, Barcelone d’un côté, Madrid de l’autre… On connaît donc les formations que l’USFSA a opposées lors de ces deux matchs, en janvier et février 1912, et nul doute que c’est dans cet effectif qu’elle avait dû piocher pour fournir des noms au CFI. A simple titre d’information, il pouvait s’agir de De Gastyne dans les buts, un très bon gardien qui aurait pu suppléer Chayriguès, Mathieu, Massip, Moigneu, Sergent à l’arrière, Nicol, Victor Denis, Robert Rémy en demis, Camard, Voyeux, Schaff, Jacolliot, Bard, Eloy, Trousselier, Bacot, devant. Des noms d’anciens, et surtout de futurs internationaux, quand surviendra enfin l’affiliation de l’USFSA au CFI… en janvier 1913 !

Mais pas en juin 1912. Quand on examine de plus près les deux communiqués des fédérations, on devine où les choses ont pu clocher. L’USFSA parle de conventions séparées avec chacune des trois composantes du CFI, mais le CFI, lui, exige une affiliation en bonne et due forme, et fixe un ultimatum : c’est avant le 17 juin (pourquoi cette date, étant donné que la date limite des engagements pour les Jeux est le 29 mai ?) Ce discours a dû froisser les susceptibilités des dirigeants de l’USFSA : s’affilier, oui, mais chaque chose en son temps, il ne faut pas aller plus vite que la musique, il y a des points encore à discuter, la preuve, c’est qu’il faudra encore attendre 6 mois pour, enfin, en venir à cette extrémité. On en trouve la confirmation dans la déclaration de Reichel, justifiant sa démission de l’USFSA — avec Lucien Choine — par le fait de « remettre en question y compris la question de principe au sujet des accords fédératifs avec la FGSPF et la FCAF », sous-entendu lors de la fameuse réunion du Bureau du 21 juin, celle dont le compte-rendu n’a jamais été publié !

L’occasion manquée

Le CFI a raté une occasion de construire quelque chose avec l’USFSA, pour avoir voulu avaler sa proie trop tôt. Car le CFI sait qu’il est en position de force, les clubs de l’USFSA sont à bout, en raison du boycott de la FIFA, qui leur interdit des matchs de gala (juteux…) avec les Belges, les Hollandais, les Allemands, les Suisses et même les Italiens, bref, tous leurs voisins. Mais son empressement froisse les dirigeants de l’USFSA, sauf Reichel et Choine, artisans du rapprochement, qui ont sans doute promis l’affiliation (« Il est bien établi… » dit le communiqué du CFI), puisque ce sont eux les interlocuteurs directs de l’Union avec le CFI.

Allons au dénouement : le 19 juin, les noms des joueurs sélectionnés sont publiés dans l’Auto : Damois – Gindrat, P.Romano — Bigué, Ducret, Barreau — Olivier, Mesnier, Maës, Viallemonteil, Triboulet. Remplaçants : Devic, Fiévet.

  • L’Auto du 19 juin 1912 (BNF Gallica)

Soit 13 hommes seulement, alors qu’il est possible d’en inscrire 22. Le commentaire de cette liste est surprenant : « Le résultat qui nous attend à Stockholm avec une telle équipe n’est pas douteux, aucun des hommes n’a continué l’entraînement ; de plus, Gindrat n’ira certainement pas en Suède, et il est probable que, dans ces conditions, la France déclare forfait. »

Forfait : le mot est déjà lâché. Pourquoi ? Certes, la saison est finie, mais quand Robert Desmarest (auteur du commentaire) déclare que les joueurs ont cessé l’entraînement, il nous fait rire… car il est de notoriété publique qu’il n’existait pas d’entraînement collectif à l’époque. Au mieux, les joueurs faisaient de la gymnastique chez eux (Ducret, par exemple, l’a toujours recommandé), ou du footing dans un parc ou un jardin public, tapant au passage dans un ballon (Gamblin, par exemple, le faisait aux…Tuileries, entre midi et deux, pendant sa pause, car il travaillait dans un grand magasin).

L’argument est donc factice, de même que le forfait personnel de Gindrat, déjà blessé et absent du match joué en Italie en mars ; il avait été remplacé par Fiévet, qui figure sur la liste. En fait, Desmarets sait déjà que le CFI incline au forfait, parce qu’il est bien informé, en « off ».
Le 20 juin, tirage au sort à Stockholm ; on apprend que « la demande d’engagement du CFI a été transmise au COF par les soins de l’USFSA, seule fédération reconnue par le COF, et il ne fait aucun doute que la subvention pour les 16 hommes devant faire le déplacement soit accordée. »

Explication de texte, là encore : l’USFSA a joué le jeu en transmettant les formulaires d’engagement, ce qui devait être fait au plus tard le… 21 juin, jour de la réunion où elle a aussi fourni une liste de joueurs (16 ?) ; lesquels ont été inscrits, on le sait déjà « sous réserve » par le CFI. Tout cela a été fait (par Reichel et Choine, certainement) avant la volte-face de l’USFSA qui eut lieu le soir-même ! Reichel et Choine ont été désavoués pour avoir agi trop tôt… Et quant à la subvention évoquée, elle ne pouvait provenir que de l’Etat, et seule l’USFSA était reconnue d’utilité publique, ce qui ouvrait droit à une possible subvention ; mais pas pour le CFI.

Il aurait pu y avoir un Norvège-France

Le tirage au sort donne pour adversaire à la France la Norvège. C’est une équipe bien modeste, qui n’a en tout et pour tout joué que 5 matchs internationaux depuis ses débuts, en 1908, pour 5 défaites (4 contre la Suède, 3-11, 0-4, 1-4 et 1-2, et une contre la Hongrie, 0-6). La France, pour sa part, a joué 26 matchs (6 victoires), et, en 1912, elle est invaincue : 1-1 contre les Belges, 4-1 contre les Suisses, et 4-3 contre les Italiens, à Turin, en plus. L’équipe a le vent en poupe, et, en dehors du gardien de but (Chayriguès blessé est remplacé par Damois, un joueur des patronages, de Levallois), tous les joueurs retenus pour aller à Stockholm ont joué ces matchs.

De ce fait, on comprend mal la formule dépréciative de Desmarets : « avec une telle équipe », car, justement, cette équipe-là fonctionne très bien. Ducret est un demi-centre de réelle classe internationale, Maës un buteur comme jamais les Bleus (qui portent un maillot rayé) n’en avaient connu auparavant et comme ils en connaîtront peu après, Mesnier, qui avait joué à Bruxelles le match inaugural de 1904 contre les Belges (3-3) est bourré d’expérience, il y a donc au contraire toutes les raisons d’être optimiste, même si Chayriguès manquera, dans les cages.
Ensuite, l’adversaire désigné en cas de victoire, possible donc, sinon probable, est le Danemark. Il rappelle de mauvais souvenirs, car en 1908, il a flanqué une belle dégelée aux pâles Français ! Finaliste olympique en 1908, il le sera également en 1912 : il est donc hors de portée des Français, l’élimination est sûre, mais est-ce une raison pour se dérober ?

  • L’Auto du 21 juin 1912 (BNF Gallica)

Le CFI jette l’éponge

Il faut croire que oui. Le 21 juin, le forfait est acté. « Jusqu’au dernier moment, les dirigeants du CFI croyaient pouvoir faire appel aux excellents éléments de l’USFSA, pour former une équipe redoutable. Ne pouvant déplacer une équipe de bonne force, le CFI préfère s’abstenir que de ridiculiser le football national, nous ne pouvons que le féliciter. »

Féliciter ? Cette tendance à l’abstention, on la retrouvera en 1930 (peu s’en est fallu que la France n’aille pas à Montevideo disputer la première Coupe du monde, il a fallu un ordre du Quai d’Orsay !), et encore en 1950, où des prétextes futiles ont été invoqués pour se dérober et ne pas aller à Rio jouer la seconde Coupe du monde qui se jouait outre-Atlantique…

Quand se ridiculise-t-on le plus ? Quand on perd sur le terrain, ou qu’on se dérobe ?

1912 est donc un ratage du CFI, un accroc dans le rapprochement avec l’USFSA, qui allait mettre fin 6 mois plus tard à une guéguerre des orgueils…. mais il n’est pas exclu que tout se rapporte finalement à cette question à peine abordée de la subvention. Le CFI n’avait pas d’argent : ses recettes tenaient aux billets vendus aux guichets lors des matchs internationaux, et il n’avait pas de quoi financer 15 jours à Stockholm : la subvention, qui ne pouvait provenir que via l’USFSA, était indispensable, mais cela, personne n’allait l’avouer…

Chacun choisira l’explication qui lui semble la plus probable !

[1Une sélection française a également participé aux JO de 1900, mais c’était avant la création de l’équipe de France A en 1904.

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