Un de perdu (Gignac), un de retrouvé (Lacazette), deux nouveaux (Thauvin et Mbappé) et neuf de 2016 : Didier Deschamps a vu le champ des possibles s’élargir en attaque cette année. Maintenant, il va falloir choisir.
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2017, un bilan en bleu (4/6) : le milieu
Si numériquement ce secteur de jeu est stable avec huit joueurs appelés, il a été profondément renouvelé avec trois nouveaux (Tolisso, Bakayoko et Nzonzi), quatre si on ajoute Rabiot qui avait débuté fin 2016.
2017, un bilan en bleu (3/6) : la défense
Avec deux gardiens et neuf défenseurs (contre trois et quatorze en 2016), Didier Deschamps a privilégié la stabilité dans ses lignes arrières. Les deux Benjamin, Pavard à droite et Mendy à gauche ont toutefois été prometteurs.
2017, un bilan en bleu (2/6) : le sélectionneur
Après Michel Hidalgo en 1981 et Raymond Domenech en 2009, Didier Deschamps est donc le troisième sélectionneur français à accéder à deux phases finale de Coupe du monde. Largement suffisant d’un point de vue comptable.
2017, un bilan en bleu (1/6) : les matchs
La traditionnelle rétro de l’année écoulée revient, avec pour commencer un retour sur les onze matchs de 2017, avec deux nuls et deux défaites qui se répartissent équitablement entre amicaux et compétition, domicile et extérieur.
Un premier tour de chauffe avant les chocs
Le Pérou, l’Australie et le Danemark seront les adversaires des Bleus en Russie pour le premier tour de la Coupe du monde. Une entrée en matière idéale, mais gare aux huitièmes...
1997, une année dans le siècle
RIP Diana, Jospin à Matignon, un Titanic insubmersible, les krachs asiatiques, mais aussi Marc Keller buteur contre le Brésil ou Ibou Ba étoile filante à la milanaise : c’était 1997, l’année d’avant le sacre.
Christophe Kuchly : « Deschamps, c’est plutôt Jacquet dans la philosophie et Lippi dans le jeu »
Coauteur d’un livre brillant sur les grands tacticiens de l’histoire (Les entraîneurs révolutionnaires du football, éditions Solar), Christophe Kuchly complète son propos avec les influences des entraîneurs français et de l’actuel sélectionneur des Bleus.
Robert Pirès chez Ardisson, en juin 2002
Dix semaines plus tôt, sa blessure a été le premier caillou dans la chaussure des Bleus, le signe que la deuxième étoile n’était qu’un rêve fou. En juin, Robert Pirès aurait été plus utile en Corée que sur le plateau de Tout le monde en parle...
Roger Lemerre, une étoile en héritage
Encore plus inattendue que celle de Jacquet, la nomination de Roger Lemerre ne soulève pas d’objection à l’été 1998. Avec une équipe offensive et joueuse, il remporte l’Euro 2000 mais ne renouvelle pas assez un groupe qui échoue deux ans plus tard.