Roger Lemerre, une étoile en héritage

Publié le 20 novembre 2017 - Bruno Colombari

Encore plus inattendue que celle de Jacquet, la nomination de Roger Lemerre ne soulève pas d’objection à l’été 1998. Avec une équipe offensive et joueuse, il remporte l’Euro 2000 mais ne renouvelle pas assez un groupe qui échoue deux ans plus tard.

8 minutes de lecture

Le contexte de son arrivée

En club, après une carrière de joueur pro et six sélections à la fin des années 60, il s’occupe du Red Star, du Paris FC, de Strasbourg et de Lens. S’il est l’adjoint d’Aimé Jacquet lors de la Coupe du monde 1998, ce dernier ne l’appelle que cinq mois plus tôt, en janvier. Suffisant pour que l’ancien entraîneur de l’équipe de France militaire (avec laquelle il obtient un titre de champion du monde en 1995) devienne le sélectionneur des Bleus quelques jours après le triomphe du 12 juillet, alors que Jean Tigana était pressenti. Dans une interview accordée à L’Equipe en 2012, il reconnaissait : « Vous savez, je ne suis pas un type compliqué. Je n’aurais jamais pensé que j’allais avoir la responsabilité de l’équipe de France. » [1]

Son apport

Succéder à un sélectionneur champion du monde est à la fois très simple (Lemerre hérite de la meilleure équipe de France de l’histoire, en tout cas au palmarès) et très compliqué (comment faire aussi bien, voire mieux ?). Comme aucun joueur n’est en fin de carrière parmi les 23, Lemerre décide de garder la plupart d’entre eux, renvoyant néanmoins Thierry Henry et David Trezeguet chez les Espoirs, leur préférant Nicolas Anelka qui avait été testé en avril.

Son souhait est aussi de rééquilibrer vers l’avant une équipe très prudente sous Aimé Jacquet. L’émergence de Patrick Vieira au milieu, l’arrivée de Sylvain Wiltord en attaque et le retour de Thierry Henry au printemps 2000 lui permettent de franchir un palier par rapport à 1998. Si elle est moins imperméable, son équipe est capable de tous les scénarios : mener au score (trois fois au premier tour et contre l’Espagne en quarts), prendre le dessus après une égalisation (six fois) et renverser le score après avoir été menée (contre le Portugal en demi et l’Italie en finale). Finis les 0-0 stériles dans les matchs couperet, finis les scores débloqués par les défenseurs [2].

Surtout, le coaching de Lemerre est d’une efficacité redoutable : but de Wiltord contre le Danemark, pénalty contre le Portugal provoqué par le duo Wiltord-Trezeguet, but égalisateur à la dernière minute de la finale d’une déviation de Trezeguet pour Wiltord, but en or en finale d’un centre de Pirès pour une volée historique de Trezeguet. Difficile de faire mieux…

Avec dix-huit mois de matchs amicaux pour préparer la Coupe du monde en Corée et au Japon [3], Roger Lemerre a tout son temps pour gérer la succession de Laurent Blanc et Didier Deschamps, et surtout de trouver un plan B en cas d’indisponibilité de Zidane. La victoire anecdotique en Coupe des confédérations en 2001 permet une large revue d’effectifs, sans conséquence puisque la plupart des nouveaux appelés ne seront pas conservés.

L’année 2001 montre pourtant des signes de relâchement dans un groupe capable de faire voler en éclats un Portugal revanchard (4-0 en avril) mais de chuter trois fois en Espagne (1-2), contre l’Australie (0-1) et au Chili (1-2). Et au printemps 2002, les tuiles et les mauvais choix se succèdent : blessure au genou de Robert Pirès en mars avec Arsenal, non-sélection de l’excellent Eric Carrière au milieu, blessure stupide de Zidane en amical contre la Corée du Sud à cinq jours du match d’ouverture.

Le flair qui avait accompagné Roger Lemerre depuis deux ans s’est évaporé : le sélectionneur des Bleus laisse beaucoup trop de marge de manœuvre à son groupe dans son hôtel coréen transformé en barnum, il donne les clés du jeu à un Djorkaeff dépassé et la poisse colle aux semelles des champions du monde (cinq tirs sur les poteaux). La bonne étoile l’a quitté.

Le tournant

Le 9 octobre 1999, l’équipe de France est en grande difficulté. Après neuf matchs disputés dans le groupe 4, elle compte 18 points, dont 12 acquis face à l’Arménie et Andorre. Elle a fait jeu égal avec la Russie (3-2 à Moscou, 2-3 à Saint-Denis) et l’Ukraine (deux fois 0-0). Avant d’affronter l’Islande au Stade de France (1-1 à l’aller), elle est troisième et donc virtuellement éliminée. Mais une victoire contre l’Islande conjuguée à un nul entre la Russie et l’Ukraine la qualifierait sans passer par les barrages.


 

Roger Lemerre aligne une équipe en 4-4-2 avec un milieu Petit-Deschamps-Zidane-Djorkaeff et une attaque Laslandes-Wiltord. En première mi-temps, tout se passe comme prévu avec un coup franc de Djorkaeff dévié dans son but par Dadason (18e) et un tir de près du même Djorkaeff (38e). Mais, comme elle le fera en 2016, l’équipe de France ronronne en début de deuxième mi-temps et se fait rejoindre au score en huit minutes par Sverisson sur coup franc (48e) et Gunnarsson (56e) au terme d’une combinaison plein axe. A cet instant, la France est toujours troisième et donc éliminée.

Le sélectionneur sort alors Laslandes (que l’on ne reverra plus chez les Bleus) et fait entrer David Trezeguet à la 64e. Sept minutes plus tard, l’avant-centre de Monaco reprend à bout portant un ballon repoussé par Kristinsson sur une tête de Desailly. 3-2. Victoire finale, et nul arraché par l’Ukraine à Moscou (1-1) à deux minutes de la fin sur une invraisemblable boulette du gardien Filimonov. Les champions du monde iront à l’Euro, et David Trezeguet aussi.

Son bilan

Très proche de celui d’Aimé Jacquet (exactement le même nombre de matchs dirigés, soit 53, et de victoires, 34), le bilan de Lemerre diffère quand même sur un point essentiel : 8 défaites contre 3. Et si Aimé Jacquet n’avait perdu que trois matchs amicaux sans importance [4], les défaites de Lemerre sont lourdes de conséquences puisque cinq d’entre elles ont lieu en compétition. Les trois premières passent encore [5] mais les deux dernières sont fatales aux Bleus lors du premier tour de la Coupe du monde 2002, face au Sénégal (0-1) et au Danemark (0-2).

Contrairement à Aimé Jacquet qui a terminé trois fois aux tirs au but (après un 0-0), Roger Lemerre n’ eu recours qu’aux prolongations contre le Portugal et l’Italie à l’Euro 2000, profitant à chaque fois de la règle du but en or.

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Ses relations avec la presse

D’abord cordiales en 1998, puis énigmatiques à l’automne 1999 quand il annonce avant le dernier match de qualification contre l’Islande qu’il « restera le premier supporter des Bleus », comme s’il allait partir, elles se tendent franchement au début de l’Euro 2000 suite à une brouille entre L’Equipe et Didier Deschamps. Elles resteront très froides jusqu’à son départ en 2002.


 

Ses adversaires

En 53 matchs dirigés, Roger Lemerre a rencontré 35 sélections différentes (dont une qui ne représentait pas un pays, la sélection Fifa en août 2000). Les plus fréquentes ? Danemark, Japon et Russie (3 fois). Lemerre n’a jamais perdu deux fois contre la même équipe, en revanche il en a rencontré deux à deux reprises sans les vaincre : l’Australie (1-1 en novembre 2000 et 0-1 en juin 2001) et l’Ukraine en 1999 (deux fois 0-0). Le bilan est en équilibre contre la Russie mais avec des résultats inversés : une victoire à Moscou (en octobre 1998, 3-2) pour une défaite et un nul à Saint-Denis (2-3 en juin 1999 et 0-0 en avril 2002).

Le Japon est plutôt un bon client avec deux victoires et un nul, tout comme le Portugal, le Maroc, l’Ecosse, Andorre, l’Arménie, la Croatie ou la Corée du Sud (deux victoires). Enfin, le Sénégal, le Chili, la Belgique et les Pays-Bas peuvent de vanter d’avoir battus les champions du monde pour leur seule confrontation pendant cette période.


 

Avec deux buts tout rond de moyenne par match, les Bleus ont été d’attaque entre 1998 et 2002. Les scores les plus larges (5-0) ont été signés contre le Japon (mars 2001), la Corée du Sud (mai 2001) et l’Ecosse (mars 2002), suivis des grosses victoires face au Maroc et la Sélection Fifa juste avant et juste après l’Euro 2000 (5-1) et en Turquie, contre le Portugal et le Mexique (4-0). Ce qui fait quand même huit succès par au moins quatre buts d’écart.

S’ils se sont inclinés huit fois, les Bleus l’ont toujours fait par la plus courte des marges, sauf pour le tout dernier match de Roger Lemerre contre le Danemark à Incheon en juin 2002 (0-2). Mais ils ont encaissé un nombre conséquent de buts (43), notamment lors des défaites contre la Russie en juin 1999 et aux Pays-Bas un an plus tard (2-3).

Ses joueurs

Roger Lemerre a utilisé en quatre ans presqu’autant de joueurs que de matchs disputés (51). Sur ce total, il y a 23 nouveaux, ce qui n’est pas énorme et traduit bien le manque de renouvellement du groupe entre 1998 et 2002. Et encore, il s’agit de tenir compte du fait que 8 de ces 23 ont été appelés lors de la Coupe des confédérations 2001, dont trois (Nicolas Gillet, Frédéric Née et Zoumana Camara) ne porteront le maillot bleu qu’une seule fois, lors de la défaite contre l’Australie. Deux autres éphémères (une seule cape) ont été appelés par Lemerre : les gardiens Stéphane Porato et Richard Dutruel.

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Sa seule vraie trouvaille est Sylvain Wiltord, qui finira sa carrière internationale en 2006 avec 92 sélections et 26 buts et peut prétendre au titre de meilleur remplaçant de l’histoire des Bleus [6]. Et à la rigueur Willy Sagnol, qui s’imposera sur le côté droit de la défense des Bleus une fois Lilian Thuram passé dans l’axe.

Son équipe-type

17 joueurs ont disputé au moins la moitié des matchs : son équipe-type est composée de dix champions du monde plus Sylvain Wiltord. Huit des titulaires du 12 juillet 1998 sont dans ses choix préférentiels, les deux autres étant Patrick Vieira (entré dans le dernier quart d’heure de la finale) et Thierry Henry (remplaçant). Robert Pirès (37 matchs joués, mais un temps de jeu moindre que celui de Zidane), David Trezeguet (29, idem pour Thierry Henry), Vincent Candela et Christophe Dugarry (28), Didier Deschamps et Nicolas Anelka (27) sont les six suivants.

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Son type dans l’équipe

Patrick Vieira. Il joue 47 des 53 matchs de Roger Lemerre. Il est remplaçant contre la Russie en octobre 1998 et l’Angleterre en mars 1999, et devient titulaire contre l’Arménie le 31 mars 1999. Il ne joue pas lors du match retour contre l’Arménie en septembre, mais enchaîne ensuite 40 sélections consécutives, dont 30 comme titulaire.

C’est à l’Euro qu’il profite du forfait d’Emmanuel Petit contre la République tchèque pour s’imposer en relayeur, entre Deschamps et Zidane dans le 4-2-3-1 de Lemerre. Son abattage, sa puissance physique et sa capacité de se projeter de sa surface à celle de l’adversaire — comme lors de la finale de la Coupe du monde où il est passeur décisif pour Petit — le rendent très vite indispensable. Il marque même trois buts, contre la Corée du Sud et le Japon en Coupe des confédérations 2001 et face à la Roumanie en mars 2002.

Et après ?

La fin est difficile. Alors qu’il est en froid avec les médias depuis l’Euro 2000, Roger Lemerre prend de plein fouet les critiques qui suivent l’énorme désillusion coréenne. Surtout, alors qu’il lui reste deux ans de contrat (il avait été prolongé jusqu’en 2004 avant la Coupe du monde), il refuse de démissionner et entre en conflit ouvert avec la FFF. Son départ se négociera finalement à hauteur de 500 000 euros. Il devient sélectionneur de la Tunisie de 2002 à 2008, remportant la CAN 2004 et jouant la Coupe du monde 2006. Il enchaîne par une année à la tête de la sélection du Maroc où il est démis de ses fonctions à l’été 2009. Il poursuit sa carrière d’entraîneur en club, à Ankara, à Constantine, à Sousse et à Sedan. Il quitte le club de Constantine, où il était revenu, en octobre 2016.

Le tableau de ses joueurs

La colonne sel RL décompte le nombre de matches joués sous la direction de Roger Lemerre, ainsi que les colonnes suivantes. La dernière rappelle le total de sélections obtenu par chaque joueur durant sa carrière internationale.

Nom sel
RL
Tps jeu G N P Buts Cap. Sel.
total
Marcel Desailly 48 4168 32 9 7 1 29 116
Patrick Vieira 47 3119 31 8 8 3 0 107
Sylvain Wiltord 42 2313 27 7 8 12 0 92
Bixente Lizarazu 39 3259 25 9 5 0 0 97
Lilian Thuram 38 3242 23 10 5 0 0 142
Youri Djorkaeff 37 2207 24 7 6 10 1 82
Robert Pirès 37 1994 25 7 5 8 0 79
Zinédine Zidane 36 2811 26 7 3 8 1 108
Emmanuel Petit 34 2366 22 7 5 4 0 63
Franck Lebœuf 34 2256 20 9 5 2 4 50
Fabien Barthez 31 2769 21 7 3 0 0 87
Thierry Henry 29 1888 18 8 3 9 0 123
David Trezeguet 29 1616 17 6 6 18 0 71
Vincent Candela 28 1784 19 5 4 2 0 40
Christophe Dugarry 28 1631 17 5 6 5 0 55
Didier Deschamps 27 1974 19 6 2 0 24 103
Nicolas Anelka 27 1657 17 7 3 6 0 69
Laurent Blanc 23 1898 18 4 1 2 4 97
Christian Karembeu 17 1239 9 5 3 0 0 53
Johann Micoud 16 863 9 3 4 1 0 17
Alain Boghossian 15 769 9 4 2 2 0 26
Claude Makelele 13 583 7 3 3 0 0 71
Ulrich Ramé 11 945 8 1 2 0 0 12
Mikaël Silvestre 11 617 8 1 2 1 0 40
Willy Sagnol 10 419 8 0 2 0 0 58
Laurent Robert 9 371 6 2 1 1 0 9
Steve Marlet 8 314 6 1 1 2 0 23
Tony Vairelles 8 274 7 1 0 1 0 8
Bernard Lama 7 630 4 2 1 0 1 44
Eric Carrière 7 276 6 1 0 2 0 10
Lilian Laslandes 6 441 3 3 0 3 0 7
Djibril Cissé 5 123 1 1 3 0 0 41
Frédéric Déhu 5 112 4 1 0 0 0 5
Philippe Christanval 4 192 2 2 0 0 0 6
Florian Maurice 3 143 2 1 0 1 0 6
Ludovic Giuly 3 126 1 2 0 0 0 17
Martin Djetou 3 112 1 2 0 0 0 6
Olivier Dacourt 3 87 2 0 1 0 0 21
Lionel Letizi 2 147 0 1 1 0 0 4
Vikash Dhorasoo 2 67 1 1 0 0 0 18
Mickaël Landreau 1 90 1 0 0 0 0 11
Nicolas Gillet 1 90 0 0 1 0 0 1
Grégory Coupet 1 90 0 0 1 0 0 34
Zoumana Camara 1 90 0 0 1 0 0 1
Jérémie Bréchet 1 90 0 0 1 0 0 3
Stéphane Porato 1 90 1 0 0 0 0 1
Sabri Lamouchi 1 90 1 0 0 0 0 12
Frédéric Née 1 71 0 0 1 0 0 1
Stéphane Guivarc’h 1 45 1 0 0 0 0 14
Richard Dutruel 1 33 0 1 0 0 0 1
Alain Goma 1 11 0 1 0 0 0 2

Le tableau des ses matchs

# Genre Date Ville Adversaire score
622 CM 11/06/2002 Incheon* Danemark 0-2
621 CM 06/06/2002 Busan* Uruguay 0-0
620 CM 31/05/2002 Séoul* Sénégal 0-1
619 Amical 26/05/2002 Suwon Corée du Sud 3-2
618 Amical 18/05/2002 Saint-Denis Belgique 1-2
617 Amical 17/04/2002 Saint-Denis Russie 0-0
616 Amical 27/03/2002 Saint-Denis Ecosse 5-0
615 Amical 13/02/2002 Saint-Denis Roumanie 2-1
614 Amical 11/11/2001 Melbourne Australie 1-1
613 Amical 06/10/2001 Saint-Denis Algérie 4-1
612 Amical 01/09/2001 Santiago Chili 1-2
611 Amical 15/08/2001 Nantes Danemark 1-0
610 Conf 10/06/2001 Yokohama* Japon 1-0
609 Conf 07/06/2001 Suwon* Brésil 2-1
608 Conf 03/06/2001 Ulsan* Mexique 4-0
607 Conf 01/06/2001 Taegu* Australie 0-1
606 Conf 30/05/2001 Taegu* Corée du Sud 5-0
605* Amical 25/04/2001 Saint-Denis Portugal 4-0
604 Amical 28/03/2001 Valence Espagne 1-2
603 Amical 24/03/2001 Saint-Denis Japon 5-0
602 Amical 27/02/2001 Saint-Denis Allemagne 1-0
601 Amical 15/11/2000 Istambul Turquie 4-0
600 Amical 07/10/2000 Johannesburg Afrique du sud 0-0
599 Amical 04/10/2000 Saint-Denis Cameroun 1-1
598 Amical 05/09/2000 Saint-Denis Angleterre 1-1
597 Amical 16/08/2000 Marseille Sélection FIFA 5-1
596* Euro 02/07/2000 Rotterdam* Italie 2-1
595 Euro 28/06/2000 Bruxelles* Portugal 2-1
594 Euro 25/06/2000 Bruges* Espagne 2-1
593* Euro 21/06/2000 Amsterdam* Pays-Bas 2-3
592* Euro 16/06/2000 Bruges* Rep. Tchèque 2-1
591* Euro 11/06/2000 Bruges* Danemark 3-0
590 Amical 06/06/2000 Casablanca Maroc 5-1
589 Amical 04/06/2000 Casablanca* Japon 2-2
588 Amical 28/05/2000 Zagreb Croatie 2-0
587 Amical 26/04/2000 Saint-Denis Slovénie 3-2
586 Amical 29/03/2000 Glasgow Ecosse 2-0
585 Amical 23/02/2000 Saint-Denis Pologne 1-0
584 Amical 13/11/1999 Saint-Denis Croatie 3-0
583 qEuro 09/10/1999 Saint-Denis Islande 3-2
582 qEuro 08/09/1999 Erevan Arménie 3-2
581 qEuro 04/09/1999 Kiev Ukraine 0-0
580 Amical 18/08/1999 Belfast Irlande du Nord 1-0
579 qEuro 09/06/1999 Barcelone Andorre 1-0
578 qEuro 05/06/1999 Saint-Denis Russie 2-3
577 qEuro 31/03/1999 Saint-Denis Arménie 2-0
576 qEuro 27/03/1999 Saint-Denis Ukraine 0-0
575 Amical 10/02/1999 Londres Angleterre 2-0
574 Amical 20/01/1999 Marseille Maroc 1-0
573 qEuro 14/10/1998 Saint-Denis Andorre 2-0
572 qEuro 10/10/1998 Moscou Russie 3-2
571 qEuro 05/09/1998 Reykjavik Islande 1-1
570 Amical 19/08/1998 Vienne Autriche 2-2

[1Cité par Vincent Duluc, Au cœur des Bleus, éditions Stock 2016. Lire l’article De l’art compliqué d’être sélectionneur.

[2hormis Laurent Blanc, tous les buts sont inscrits par des milieux offensifs ou des attaquants.

[3La France est le dernier tenant à être qualifié d’office pour l’édition suivante.

[4Contre le Danemark en octobre 1996, l’Angleterre en juin 1997 et la Russie en mars 1998.

[5Russie 1999, Pays-Bas 2000, Australie 2001.

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