En août 2016, Bruno Martini avait accepté de répondre à mes questions dans le cadre de mon manuscrit sur l’histoire du maillot des Bleus. Elles ne figurent pas dans le livre, mais elles apportent un éclairage intéressant sur les spécificités du maillot de gardien.
Gardiens de but
Ils n’ont pas le même maillot, mais ils ont la même passion : jamais l’équipe de France n’a été titrée sans un très grand gardien, que ce soit Joël Bats, Fabien Barthez ou Hugo Lloris. Mais il y en a beaucoup d’autres qui ont vécu des histoires étonnantes, souvent drôles, parfois tragiques.
Tout sauf du bleu : l’arc-en-ciel des maillots de gardiens
Du chandail noir de Chayriguès au jaune fluo Dri-Lift de Lloris, les portiers de l’équipe de France ont vu la texture et la couleur de leur maillot évoluer au fil du temps. Même si eux ne jouent presque jamais en bleu...
Bruno Martini, les années bleues
Bruno Martini, ancien gardien de l’équipe de France, mais aussi d’Auxerre, de Nancy et Montpellier, a succombé à un malaise cardiaque le 20 octobre 2020. Il avait 58 ans.
Jacques Dhur, au nom du père
C’est l’un des 22 gardiens de l’équipe de France à ne compter qu’une sélection, en 1927. Mais l’originalité de Jacques Dhur est ailleurs : de son vrai nom Jacques Le Héno, il a adopté le pseudonyme de son père, un pamphlétaire qui avait pris la défense d’Emile Zola lors de l’affaire Dreyfus.
Fabien Barthez, à jamais le premier
Premier gardien français à compter plus de cinquante sélections, à être champion du monde, à brandir la Ligue des champions et même à se raser le crâne pour en faire un bisoudrome : c’est Fabien Barthez le seul, le vrai, l’unique.
Joël Bats, le contrat de confiance
Michel Hidalgo aura mis sept ans avant de trouver son gardien, mais avec Joël Bats, il a gagné le gros lot. Rassurant et décisif en 1984, l’Auxerrois devenu Parisien sauve l’équipe de France à Guadalajara en 1986. La suite sera bien moins brillante.