2006, 2016, 2022 : quelle est la finale perdue la plus frustrante ?

Publié le 23 décembre 2022 - Bruno Colombari - 7

Six ans après le Portugal, seize ans après l’Italie, la défaite face à l’Argentine est-elle plus dure à avaler ? Comparons les adversaires, le niveau des Bleus, le parcours des finaliste et le niveau de jeu des trois finales.

Mise à jour d’un article initialement paru en juillet 2016.
9 minutes de lecture

La joie immense de Fabio Grosso après son tir au but transformé à Berlin le 9 juillet 2006, le rush d’Eder au milieu des remplaçants au coup de sifflet final à Saint-Denis le 10 juillet 2016, les provocations d’Emiliano Martinez à Lusail le 18 décembre 2022 : quelle finale laisse le plus de regrets ? Notre souvenir personnel n’hésite pas et dit 2006. Mais si on compare les niveaux respectifs des protagonistes, leurs parcours avant la finale, le scénario de cette dernière et sa qualité technique, qu’en ressort-il finalement ? L’impression initiale est-elle confimée ?

Niveau des Bleus : 2006 pour la maîtrise

2006 : Barthez est relativement peu inquiété derrière une défense très solide, pas aussi brillante qu’en 1998 mais plus étanche qu’en 2000. Elle n’a encaissé que deux buts avant la finale, contre la Corée du Sud (tête mal négociée par Barthez) et l’Espagne sur pénalty. Le milieu est complémentaire avec Makelele à la récupération, Vieira en relayeur box to box et un abattage énorme, Zidane en meneur libre. Les couloirs sont animés par Ribéry à droite et Malouda à gauche, chargés aussi de travailler en repli à la perte du ballon. Thierry Henry est trop isolé en attaque, dans la même situation que Guivarc’h en 1998 mais dont ce n’est pas le jeu. Très souvent hors-jeu, il se procure peu d’occasions.

2016 : Hugo Lloris fait un excellent tournoi, n’encaissant que deux pénalties et deux buts de près, aucun n’étant décisif. La défense semble le point faible de l’équipe, pourtant elle tient son rôle au premier tour (un seul but encaissé) avant de prendre l’eau en première mi-temps contre l’Irlande. Elle est à nouveau solide contre l’Allemagne en demi-finale avec Umtiti à la place de Rami. Le milieu a commencé avec Kanté en complément de Matuidi et Pogba, et a fini avec Sissoko. C’est sans doute-là qu’il a manqué quelque chose aux Bleus dans la conduite du jeu et l’adaptation aux circonstances en cours de match. L’attaque, enfin, aura été le point fort de l’équipe, jusqu’en finale en tout cas. Portée par un Griezmann de haut niveau et un Payet qui aura brillé au premier tour, elle a marqué douze des treize buts français.

2022 : On ne saura jamais ce qu’aurait donné une équipe de France avec Lucas Hernandez, Paul Pogba et Karim Benzema, mais celle-ci a fait bonne figure (hormis évidemment la purge réglementaire du troisième match du tournoi), même si elle a été nettement dominée par l’Angleterre en quart de finale. La défense, friable en début de tournoi (un but encaissé lors de chacun des cinq premiers matchs) semble meilleure en demi contre le Maroc. La grande originalité est le positionnement bas d’Antoine Griezmann, ce qui libère une place en attaque et lui donne l’opportunité de toucher encore plus de ballons dans l’entre-jeu.

Niveau de l’adversaire : l’Argentine 2022 dans les favoris

2006 : l’Italie ne fait pas partie des favoris de la compétition, loin de là. Elle forme pourtant un groupe expérimenté et homogène avec Pirlo et Gattuso dans l’axe devant Nesta et Cannavaro et un gardien de très haut niveau dans les buts, Gianluigi Buffon. Et, comme en 1982 ou à l’Euro 2000, plus le tournoi avance, plus l’équipe gagne en confiance et devient compliquée à surprendre.

2016 : l’équipe de Fernando Santos n’est pas belle à voir jouer, c’est une évidence. Comptant essentiellement sur son gardien Rui Patricio, son défenseur central Pepe et Cristiano Ronaldo devant, elle joue un football défensif et frileux. Sa place en finale ne la rend pas populaire et elle semble largement à la portée d’une équipe de France qu’elle n’a pas battue depuis 41 ans.

2022 : la sélection dirigée par Scaloni fait partie des favoris de la compétition avec le Brésil. Championne d’Amérique du Sud 2021 (premier titre depuis 28 ans !), victorieuse de la Finalissima contre l’Italie championne d’Europe (3-0), elle semble armée pour offrir enfin la Coupe du monde à Messi, lequel a réussi son début de saison avec le Paris Saint-Germain et arrive au Qatar particulièrement affûté. Rien à voir avec l’équipe dirigée par Jorge Sampaoli en 2018, qui prenait l’eau derrière (0-3 contre la Croatie, 3-4 face à la France).

Parcours de l’adversaire : l’Argentine 2022 après un départ manqué

2006 : l’Italie a commencé le tournoi sans briller (victoires sur le Ghana et la République tchèque 2-0, nul contre les Etats-Unis 1-1), passe de justesse en huitièmes contre l’Australie (Materazzi exclu, but de Totti à la 95e sur un pénalty généreux) puis est montée en puissance en quarts contre l’Ukraine (3-0). En demi, elle crée la surprise en sortant l’Allemagne en toute fin des prolongations (2-0). Le gardien Gianluigi Buffon, le défenseur central Fabio Cannavaro et le meneur de jeu reculé Andrea Pirlo sont les meilleurs joueurs d’une équipe très difficile à manœuvrer (un seul but encaissé en six matches).

2016 : le Portugal est l’une des plus grandes déceptions du premier tour, dont il ne sort qu’au bénéfice de la formule à 24 équipes en tant que troisième. Ses trois nuls contre l’Autriche (0-0), l’Islande (1-1) et la Hongrie (3-3) ne le place pas parmi les vainqueurs potentiels. Il se débarrasse pourtant de la Croatie (1-0 après prolongations), de la Pologne (1-1 et tirs au but), et du Pays de Galles (2-0) sans briller mais en gagnant en solidité à chaque match.

2022 : la Coupe du monde autorise le droit à l’erreur, une seule fois. Comme l’Espagne en 2010, l’Argentine aura commencé son parcours victorieux par une défaite surprise contre l’Arabie Saoudite d’Hervé Renard (1-2). Puis elle se rassure face au Mexique et la Pologne, 2-0 à chaque fois. Le huitième de finale contre l’Australie semble être une formalité, mais à 2-0 l’Albiceleste se relâche, encaisse un but à l’entrée du dernier quart d’heure et se fait peur (2-1). Le scénario se répète en quart contre les Pays-Bas : maîtrise pour commencer (2-0), puis panique pour finir (2-2 dans le temps additionnel) avant de l’emporter aux tirs au but grâce à Emiliano Martinez. En revanche, la demi-finale est à sens unique : la Croatie est balayée 3-0 par une équipe beaucoup plus forte, dans laquelle Lionel Messi est à son meilleur.

Parcours de la France : trois performances en 2006

2006 : les Bleus, pourtant placés dans le groupe le plus facile du tournoi, souffrent d’entrée contre la Suisse (0-0) et la Corée du Sud (1-1) et mettent une mi-temps à prendre l’avantage sur le Togo (2-0). En huitièmes, ils sortent une belle équipe d’Espagne (3-1) et lancent vraiment leur coupe du monde. Le sommet est atteint à Francfort le 1er juillet contre le Brésil, favori de la compétition, et sorti par un immense Zidane (1-0). Le Portugal domine la demi-finale mais perd de justesse (1-0) face à des Bleus solides mais qui peinent à imposer leur jeu.

2016 : deux victoires initiales contre la Roumanie (2-1) et l’Albanie (2-0) cachent mal les difficultés des Bleus au premier tour, confirmées dans un match stérile contre la Suisse (0-0). Le huitième contre l’Irlande commence de façon catastrophique et ne se décante qu’à l’heure de jeu (2-1). Soulagés, les Bleus balaient les Islandais en quart (5-2) avec un réalisme froid en attaque et quelques largesses en défense. Puis ils réalisent un exploit en sortant une Allemagne dominatrice mais diminuée en demi (2-0).

2022 : le premier tour est relativement tranquille, plus qu’en 2018, même si deux des trois adversaires sont les mêmes (Australie 4-1, Danemark 2-1). Pour le troisième match, logiquement Didier Deschamps fait tourner avec 9 changements, et les remplaçants ne sont pas du tout à la hauteur et s’inclinent face à la Tunisie (0-1). En huitième, la Pologne ne fait pas long feu (3-1) et le premier choc arrive en quart contre l’Angleterre. Largement dominateurs, les coéquipiers de Harry Kane encaissent pourtant un premier but, reviennent sur un pénalty puis plient une deuxième fois. Un second pénalty en fin de match n’est pas converti par Harry Kane (2-1). La demi-finale contre le Maroc se passe mieux avec un but très précoce de Théo Hernandez, mais les Bleus sont encore une fois dominés avant de faire la différence en fin de match (2-0).

Scénario du match : des sorties qui font la différence à chaque fois

2006 : c’est une finale verrouillée marquée par un KO d’entrée de Cannavaro sur Henry qui restera groggy un bon moment. On pense que le pénalty très généreux accordé à la France pour une charge de Materazzi sur Malouda dans la surface va débloquer le match, mais si Zidane le transforme (de justesse), l’égalisation rapide des Italiens (tête de Materazzi sur un corner de Pirlo) remet les pendules à l’heure. La Squadra domine, se crée une deuxième occasion franche (tête de Toni sur la barre de Barthez) mais le jeu est fermé.

Les dix premières minutes de la seconde période sont les plus animées, avec deux occasions franches pour les Bleus (percée de Henry dans la surface contrée, faute de Zambrotta sur Malouda dans la surface), mais ceux-ci perdent Vieira (claquage à la cuisse). Les Italiens réagissent, marquent un but refusé pour hors-jeu et Pirlo menace Barthez sur coup-franc.

La stratégie italienne est claire : tenir le plus longtemps possible malgré la fatigue évidente. En prolongation, les Français poussent et se créent deux grosses occasions, par Ribéry (tir à ras du poteau) et Zidane (tête détournée par Buffon). L’expulsion de Zidane (110e) donne un gros coup au moral des Bleus qui s’inclinent aux tirs au but.

2016 : un début de match rythmé par des occasions françaises de Griezmann (7e, 10e) puis figé par la sortie en plusieurs temps de Cristiano Ronaldo (entre la 8e et la 25e minute). Dès lors, les Portugais se réorganisent avec l’entrée de Quaresma et verrouillent l’entrejeu, les Bleus jouant trop lentement pour surprendre leur adversaire.

Affaiblis par la sortie de leur capitaine mais très solidaires, les Portugais gèrent la deuxième période sans se montrer dangereux avant la 80e minute et une double occasion sortie par Lloris. Après deux grosses occasions en dix minutes de Griezmann puis de Giroud, Gignac croit avoir marqué le but décisif à la 92e mais son tir est repoussé par le poteau. C’est Eder qui battra Lloris d’une frappe à 20 mètres à onze minutes de la fin de la prolongation.

2022 : jamais les Bleus avaient vu deux changements aussi précoces lors d’une finale : Giroud et Dembélé sont remplacés dès la 41e, et même si les entrées de Thuram et Kolo Muani font du bien, ce sera après celles de Camavinga et Coman à la 71e que leur impact sera décisif. Encore une fois, les Argentins craquent en fin de partie et encaissent deux buts coup sur coup autour de la 80e, qui les poussent en prolongations.

Mais ils ont le mérite de se remobiliser et de reprendre l’avantage une dernière fois. Pas pour longtemps, puisque Mbappé obtient un deuxième pénalty et le converti à la 118e, juste avant de voir Kolo Muani perdre un duel face à Martinez, puis de tenter lui-même un slalom dans la surface argentine, contré au dernier moment. C’est évidemment des trois finales le scénario le plus fou, la séance des tirs au but étant fatale aux Bleus, comme d’habitude.

Qualité technique du match : 2022, un emballement final prodigieux

2006 : la partie est cadenassée par deux très bonnes défenses qui prennent le dessus sur des attaquants trop isolés (Totti et Toni côté italien, Henry côté français). Au milieu, les hommes forts sont Andrea Pirlo et Patrick Vieira, alors que Zidane est serré de près par Gattuso et ne fait pas de différence. Les Bleus sont nerveux en début de match et ratent des gestes techniques faciles (Malouda et Abidal) et gèrent plutôt mal les coups de pied arrêtés italiens. Côté gardiens, Buffon gagne son duel à distance avec Fabien Barthez en réalisant deux arrêts décisifs sur un tir de Henry (63e) et une tête de Zidane (103e). Les Italiens seront aussi meilleurs sur les tirs au but avec cinq tentatives réussies, alors que les Français échouent par Trezeguet (barre) et que Zidane avait été très chanceux sur sa panenka.

2016 : c’est une finale d’un faible niveau technique avec une possession à l’avantage des Bleus mais très peu d’occasions franches pendant le temps réglementaire, la sortie sur blessure de Ronaldo ayant cassé le rythme imprimé par les Français dans le premier quart d’heure. Rui Patricio étant dans un grand jour, au contraire de Griezmann, Giroud et Payet, rien n’est marqué avant la prolongation. Le milieu de terrain français, dirigé par Paul Pogba, ne parvient pas à accélérer le jeu face à une équipe portugaise très compacte, malgré les percussions de Moussa Sissoko. Et la défense centrale, plutôt solide jusque là, cède sur le but d’Eder.

2022 : le jeu argentin est parfait pendant toute la première mi-temps et la moitié de la deuxième, avec un 4-3-3 où Di Maria, sur l’aile gauche, est impliqué sur les deux premiers buts. Le milieu français est porté disparu, les espaces sont béants. Mais les entrées des remplaçants et le doublé éclair de Mbappé renverse tout, à tel point que ce sont les Argentins qui s’accrochent pour ne pas perdre dans les dernières minutes. Le niveau technique de la prolongation reste très élevé, avec des occasions qui fusent des deux côtés sans aucun calcul. Contrairement à 2006 et 2016, deux buts sont marqués, un de chaque côté, dans une débauche d’énergie qui fait voler en éclats les schémas tactiques.

Conclusion : 2006 terrible, 2016 dommage, 2022 flamboyante

Si l’écart entre les deux finalistes est plus grand en 2016 qu’en 2006, le Portugal ne soutenant pas la comparaison avec l’Italie, la finale de Berlin laisse beaucoup plus de regrets que celle de Saint-Denis. D’abord parce que l’équipe de France a mené en 2006 (douze minutes sur deux heures, certes) et que son but précoce aurait dû lui donner un avantage décisif. Ensuite parce qu’elle a nettement dominé l’Italie après la pause, et qu’elle a payé au prix fort les sorties de Vieira (55e) et Zidane (110e), alors que le Portugal s’est réorganisé après avoir perdu Ronaldo en première mi-temps. Enfin parce que Zidane et Barthez, qui ont quitté les Bleus ce soir-là, méritaient une autre sortie.

2022 est à part. C’est probablement la pire finale jouée par les Bleus, avec aucun tir tenté (même hors cadre) avant la 68e minute et un jeu qui fait plus pitié qu’envie. Mais l’emballement final, qui a rappelé forcément ceux contre la Belgique en 2021 ou, plus loin, le Portugal à l’Euro 1984, a tout emporté sur son passage, rendant possible un invraisemblable exploit, même si finalement, l’équipe de France n’aura jamais mené au score à Lusail. L’occasion de Kolo Muani a rejoint dans le placard aux souvenirs amers celle de Zidane repoussée par Buffon en 2006, ou le tir de Gignac sur le poteau portugais dans le temps additionnel en 2016.

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Vos commentaires

  • Le 18 novembre 2017 à 11:51, par le coz jean-christophe En réponse à : La finale 2016 est-elle pire que celle de 2006 ?

    bel article sur ces 2 finales perdu par les bleus.

  • Le 18 novembre 2017 à 12:01, par Bruno Colombari En réponse à : La finale 2016 est-elle pire que celle de 2006 ?

    Merci ! On va surtout espérer que 2018 ne sera pas la passe de trois. Deux finales perdues, c’est largement suffisant.

  • Le 29 novembre 2017 à 21:33, par le coz jean-christophe En réponse à : La finale 2016 est-elle pire que celle de 2006 ?

    si on a varane en défense en 2018 et l’attaque de 2016 on a des chances de finir dans le dernier carré...

  • Le 29 juillet 2020 à 14:44, par Bernard Diogène En réponse à : La finale 2016 est-elle pire que celle de 2006 ?

    Eh bien je regrette bien plus celle de 2016, une seule raison suffit à cela : c’était en France, il n’y a rien de plus frustrant.
    Et l’Italie avait une très belle équipe et un parcours victorieux régulier (en tout cas pour les résultats, moins pour le jeu) et beaucoup moins laborieux (exception : le 1/8 de finale).

  • Le 2 février 2021 à 23:05, par Gabriel FAURE En réponse à : La finale 2016 est-elle pire que celle de 2006 ?

    Pour ma part la finale du mondial 2006 a été beaucoup plus difficile à avaler que la finale de l’euro 2016.
    En 2016 l’équipe était encore bien jeune et avait le temps de gagner une compétition internationale alors qu’en 2006 on assistait à la fin d’une génération dorée.

  • Le 24 décembre 2022 à 12:25, par Sebastien En réponse à : 2006, 2016, 2022 : quelle est la finale perdue la plus frustrante ?

    Pour moi, il n’y a pas photo : c’est 2006. Déjà parce que c’était la fin d’une génération dorée (Zizou, Barthez, Thuram...), pour le parcours (Espagne, Brésil, Portugal !!!), parce que je pense qu’on était un peu meilleurs que les Italiens et pour le scénario de la finale (la sortie de Vieira, la claquette de Buffon, le coup de boule de Zidane).
    2022, les 80 premières minutes, c’est de la bouillie de football. À ce moment là, je n’ai jamais vu un finaliste aussi faible... Ensuite il y a un scénario fou grâce au talent individuel de certains joueurs (Mbappé bien sûr, Kolo Muani, Coman). Notre parcours est bien moins dur (la Pologne notamment) et aucun match n’a été maîtrisé.
    Après, on peut aussi se dire qu’en jouant 40 minutes sur 120 on a fait jeu égal avec l’Argentine... Ça peut laisser des regrets.
    Pour 2016, c’est un Euro et c’est une défaite constructive pour notre victoire en 2018, donc moins de regrets.

  • Le 24 décembre 2022 à 17:59, par Bruno Colombari En réponse à : 2006, 2016, 2022 : quelle est la finale perdue la plus frustrante ?

    Oui, je suis plutôt d’accord avec ça. Après, jouer une finale de Coupe du monde aux tirs au but, pour moi c’est une aberration. D’autant qu’à chaque fois on donne la séance à l’adversaire puisqu’on ne la prépare pas et qu’on n’utilise pas les changements pour placer des joueurs d’expérience et/ou en réussite.

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